Société : Le rapport alternatif de la société civile sur la mise en œuvre du plan d’action de Beijing soumis à validation ce lundi à Lomé

Un atelier visant à valider le rapport alternatif de la société civile sur la mise en œuvre du plan d’action de Beijing/20 ans après, s’est tenu ce lundi à Lomé. Ce document est différent de celui élaboré par l’exécutif.

La rencontre a été organisée par le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement (GF2D), grâce à l’appui de l’UNFPA. La ministre de l’action sociale Mme Dédé Ahoéfa Ekoué a assisté à l’ouverture de cette rencontre.

Les participants à la quatrième conférence mondiale sur les femmes en septembre 1995 en Beijing, avaient réaffirmé leur engagement à réaliser l’égalité des droits et la dignité intrinsèque des hommes et des femmes et atteindre les autres objectifs et adhérer aux principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, en particulier la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant ainsi que la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et la Déclaration sur le droit au développement.

Ils se sont également engagés à garantir la pleine réalisation des droits fondamentaux des femmes et des petites filles, en tant que partie inaliénable, intégrante et indivisible de tous les droits de la personne humaine et de toutes les libertés fondamentales.

Les gouvernements ayant pris part à la rencontre de Beijing ont aussi pris l’engagement d’assurer le renforcement du pouvoir d’action des femmes et leur promotion, y compris le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion et de conviction, contribuant ainsi à répondre aux besoins moraux, éthiques, spirituels et intellectuels des hommes et des femmes, et aux niveaux individuel et collectif, leur garantissant ainsi la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel au sein de la société et de régler leur vie selon leurs aspirations.

Alors 20 ans après, quel bilan dressé de l’ensemble des engagements pris ?
A en croire la ministre de l’action sociale, des progrès considérables ont été réalisés.

Mme Dédé Ahoéfa Ekoué a mis notamment l’accent sur la loi portant révision du code électoral, texte qui permet de donner des mesures incitatives pour la participation des femmes aux élections, leur représentativité dans les institutions.

« Ce qui est aujourd’hui important pour nous, ce sont les lois qui réduisent les violences à l’égard des femmes notamment la loi sur les mutilations génitales féminines », a-t-elle précisé. FIN

Edem Etonam EKUE

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