Réformes/Blocage des discussions : Responsabilité « partagée », mais le « responsable majeur, c’est UNIR au pouvoir » (Nagbandja Kampatib)

Les discussions sur la proposition de loi portant réformes politiques sont à nouveau bloquer depuis mercredi dernier, et les protagonistes notamment le parti au pouvoir et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, principal parti de l’opposition) ne cessent de s’accuser.

Ces deux derniers jours, des responsables de ces partis politiques sont montés à plusieurs reprises sur des médias, chacun donnant ses arguments.

Pour l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI, Opposition parlementaire), la responsabilité dans le blocage des discussions, est « partagée », mais le parti au pouvoir est le « responsable majeur ».

« Nous avons tous communément notre part de responsabilité, étant donné que nos divergences n’ont pas permis un vrai climat serein de discussions. Mais, le responsable majeur, c’est UNIR », a accusé le député Nagbandja Kampatib, conseiller spécial du président de l’ADDI.

« Quand il y a une responsabilité par rapport à un problème, il y a un responsable majeur. Et nous choisissons, de nous en prendre au responsable majeur qui est +UNIR+. Nous ne disons pas que nous-mêmes, n’avons pas notre part de responsabilité », a-t-il souligné.

Selon lui, les réformes politiques « ne sont pas du tout enterrées » : « aujourd’hui, il y a des initiatives diverses. Mais, le mal, quand quelqu’un prend une initiative, on cherche à lui coller une étiquette. Je voudrais seulement que chacun soit ouvert ».

Précisons que le principal sujet qui bloque les débats à la commission des lois de l’Assemblée nationale, tourne autour de la candidature du président Faure Gnassingbé (élu en 2005 et réélu en 2010) à la prochaine présidentielle.

Les députés de l’ANC tentent de lui barrer la route pour une troisième candidature, stratégie qui n’est pas du goût des députés du parti au pouvoir qui ont déjà rejeté en juin dernier, un projet de loi introduit par le gouvernement, faute de « consensus » sur le sujet. Dans l’actuelle constitution, le mandat présidentiel n’est pas limité. Pour l’ANC, une fois les réformes adoptées, la disposition relative à la limitation du mandat, prendra immédiatement effet. FIN

Edem Etonam EKUE

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