Social : La STT va paralyser à nouveau le secteur public les 22 et 23 janvier, une grève avec « mention assez importante », selon Dr Gilbert Tsolenyanou

La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) appelle à une nouvelle paralysie du secteur public les 22 et 23 janvier prochains, mot d’ordre de grève accompagnée d’une « mention assez importante », a indiqué Dr Gilbert Tsolenyanou, porte-parole de ladite Synergie.

Jeudi dernier, les travailleurs regroupés au sein de la STT avaient observé un arrêt de travail, mouvement fortement suivi dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

« Nous avions de manière globale, enregistré un taux d’observance à plus de 80%. Dans l’administration, nous avons constaté quelques timidités à respecter la grève », a souligné Dr Gilbert Tsolenyanou.

« Nous avons reconduit vendredi dernier en Assemblée générale, la grève pour jeudi et vendredi prochains (les 22 et 23 janvier). Cette fois-ci, la grève sera particulière, parce que le mot d’ordre porte une mention intéressante et assez importante », a déclaré Dr Gilbert Tsolenyanou sur le plateau de la chaîne de télévision privée LCF.

« C’est que les cours dans l’enseignement, seront considérés comme faits. Au niveau du service de la santé, certains services essentiels qui risquent d’être fermés: par exemple la morgue », a-t-il souligné.

Ce mot d’ordre est considéré comme une arme solide de la STT, après l’avoir expérimenté en 2013. Des milliers d’élèves étaient descendus dans les rues de plusieurs villes du pays pour exiger les cours. Ces manifestations avaient entraîné la mort de deux élèves à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé) dont un par balle.

Situation ayant contraint le gouvernement à ouvrir des discussions avec les responsables de la STT.

A travers ce mot de grève, les travailleurs veulent « augmenter un peu la pression », a précisé Dr Tsolenyanou.

« Nous ne demandons pas aux élèves de descendre dans les rues. Nous ne l’avons jamais fait et on ne le fera pas », a-t-il ajouté.

En gros, les agents de l’État demandent une augmentation des salaires. Ils dénoncent le « dilatoire » entretenu par le gouvernement dans les négociations entamées depuis environ 2 ans. Rappelons que l’administration togolaise compte environ 50.000 agents permanents de l’État. FIN

Edem Etonam EKUE

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