Réformes politique : +Le NID+ soutient la proposition du président de la république et invite les députés à un « compromis historique »

Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron président national du parti +Le Nid+ s’est dit favorable à la proposition du chef de l’État Faure Gnassingbé visant à créer une « commission de réflexion » pour proposer un « texte de réforme politique » et a invité les députés à un « compromis historique » pour adopter la proposition de loi actuellement en étude en commission des lois.

Le président de la République avait annoncé le 31 décembre dernier (dans son message de vœux du nouvel An), la création prochaine d’une « commission de réflexion » pour proposer un « texte de réforme politique » dans les « meilleurs délais ».

« Nous félicitons le chef de l’État pour avoir de façon légitime, appelé à la création de la commission recommandée par la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Notre parti a toujours prôné l’existence d’une nouvelle constituante pour la 5ème République », a déclaré mardi après-midi, Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron lors d’une conférence de presse au siège de son parti.

Ce dernier a invité les députés à un « compromis historique », afin que la proposition de loi de réformes politiques, actuellement à l’étude en commission, soit adoptée.

Selon lui, le débat a déjà assez avancé au Parlement et il est encore temps de croire au « génie togolais pour qu’un compromis soit trouvé ».

« Il est encore temps de croire au génie togolais pour qu’un compromis soit trouvé et que les réformes souhaitées soient votées pour pousser le Togo, afin que la démocratie s’enracine dans notre pays. Qu’on vote cette loi pour nous épargner des désordres politiques et institutionnels. Nous sommes déjà dans la dynamique de la 5ème République et le chef de l’État a annoncé les couleurs », a souligné M.Dosseh-Anyron.

La proposition de loi déposée par 25 députés de l’opposition, reprend une bonne partie d’un projet de loi introduit par le gouvernement et rejeté par les députés du parti au pouvoir, faute de « consensus » sur l’application de la disposition limitant le mandat présidentiel.

Pour des députés de l’opposition, le texte prendra « effet immédiatement », une exigence qui n’est pas du goût des députés du parti au pouvoir qui ont simplement rejeté l’ensemble du texte.

Députés de l’opposition s’opposent à une nouvelle candidature du président Faure Gnassingbé (élu en 2005 et réélu en 2010) et tentent de lui barrer la route. Dans l’actuelle constitution, le mandat présidentiel n’est pas limité. FIN

En Photo: Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron (au milieu) lors de la conférence de presse

Chrystelle MENSAH/ Rédaction

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