« Tous ceux qui, sous prétexte de défendre des libertés déjà largement acquises ou des réformes qui sont déjà en étude dans le cadre constitutionnel approprié, se livreraient à des actes de violence et d’appel à une insurrection populaire, auront à répondre devant le tribunal des hommes et de l’histoire, de toutes les déconvenues qui en découleront ».
Tel est le message envoyé ce vendredi par les responsables du Mouvement des jeunes pour la popularisation de la bonne gouvernance (MJPG), connu sous le nom de « majorité silencieuse » lors d’un point de presse.
Cette rencontre présidée par M. Hubert Atuyo, porte-parole du MJPG s’est déroulée en présence de certains membres dudit mouvement.
Pour le MJPG, Mouvement soutenant la politique du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, la manifestation organisée par le parti au pouvoir le 21 novembre dernier avait pour objectif, de démonter à l’opposition que son opération « préméditée et planifiée » d’occuper les rues pour essayer de renverser le pouvoir, ne peut pas fonctionner.
« Il nous avait paru nécessaire de lui apporter la réplique, pour lui signifier d’une part qu’une telle démarche était nuisible à la paix sociale et à la stabilité politique et, d’autre part, qu’elle est réellement minoritaire et ne pouvait prétendre agir au nom de la majorité des Togolais que nous constituons », a laissé entendre Hubert Atuyo, porte-parole du MJPG.
« Sauver le Togo, c’est défendre et se soumettre sans conditions aux lois de la République et au verdict des urnes, c’est également accepter les principes démocratiques qu’ils soient favorables ou non », a-t-il ajouté, précisant qu’une bonne leçon a été donnée à l’opposition le 21 novembre.
Au cours cette rencontre, le MJPG a rappelé une fois encore que « le Togo n’est pas le Burkina Faso » et que les contextes ne sont pas les mêmes. Sur la question des réformes, la +majorité silencieuse+ a félicité le chef de l’Etat pour avoir accepté de rencontrer Jean Pierre Fabre pour « faire baisser la tension politique, préjudiciable à l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes ». FIN
Abbée DJAGLO
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