Planification du Suivi du Programme Pays et d’Annualisation des Cibles des Indicateurs des Produits: Une quarantaine d’acteurs impliqués (gouvernement et PNUD) en conclave pour quatre à Kpalimé

Une quarantaine d’acteurs des différents départements ministériels techniques et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont entamé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un conclave de quatre jours en vue de disposer d’une véritable matrice de planification de suivi du Plan d’Action du Programme Pays (CPAP), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.

Organisé conjointement par le PNUD et le Ministère de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire (MPDAT), ce conclave vise à améliorer le dispositif de suivi-évaluation des interventions du bureau pays et à optimiser les capacités de redevabilité des différents acteurs.

Cette rencontre permettra également de renforcer les capacités des chargés et associés de programmes, des coordonnateurs et points focaux des projets dans les ministères et institutions partenaires de mise en œuvre des outils programmatiques et de suivi-évaluation du PNUD.

La cérémonie d’ouverture a été co-présidée par le Représentant Résident Adjoint du PNUD, Siaka Coulibaly et le Coordonnateur général des programmes Gouvernement/Système des Nations Unies (Gvt/SNU), Edgard Doevi.

Pour M.Coulibaly, cet atelier vise essentiellement à planifier le suivi et l’évaluation du programme pays d’une part et de pouvoir permettre d’identifier d’autre part, les indicateurs les plus pertinents qui puissent mesurer les résultats de ce plan d’action.

« L’exercice doit permettre de disposer d’indicateurs très précis qui permettront de mesurer les performances des acteurs de mise en œuvre de ces programmes et surtout de voir comment nous pouvons améliorer les performances des programmes qui sont en cours au niveau du Togo pour que ces programmes puissent véritablement contribuer à un changement transformationnel au niveau du développement du pays », a- t- il précisé.

« Tous les programmes connaissent des faiblesses, mais dans le cadre de la coopération avec le PNUD, les différents acteurs doivent maîtriser et appliquer les mécanismes et outils déjà existants, respecter à la lettre les textes élaborés et suivre les procédures » a pour sa part indiqué le Coordonnateur général des programmes Gvt/SNU.

« Nous devons imaginer des stratégies qui nous mettront ensemble, qui nous permettront de travailler et de collaborer ensemble pour la réussite dudit programme », a précisé M.Boevi.

Le PNUD et gouvernement togolais ont signé le 27 novembre 2013, un nouveau Programme de coopération pour la période 2014-2018.
Il fait suite à celui signé par les deux parties pour la période 2008-2013 et qui a connu quelques faiblesses dans sa mise en œuvre notamment la faiblesse des capacités de suivi-évaluation du bureau pays et de certains partenaires nationaux en matière de planification et de gestion axée sur les résultats.

Le nouveau programme s’articule autour de trois grands axes priorités du pays définies dans la SCAPE 2013-2017 notamment la gouvernance démocratique, institutionnelle et locale, la réduction de la pauvreté et l’emploi et l’environnement et le changement climatique. FIN

De Kpalimé, Ahmed Maestro

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