Les députés ne se sont pas retrouvés ce mercredi à l’Assemblée nationale comme prévu mardi pour la suite des travaux en vue de l’élection des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la nomination de six des neuf membres de la Cour constitutionnelle.
Selon des sources proches du Parlement, les élus du peuple se retrouveront lundi ou mardi prochain.
C’est plutôt du côté de la Primature, que l’activité a été très dense dans la matinée.
Des responsables des partis politiques représentés au Parlement ont été reçus par le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu, ont indiqué à l’Agence Savoir News certains opposants.
Certains de ces responsables de l’opposition interrogés, se sont refusés à tout commentaire. De l’avis des observateurs de la scène politique togolaise, le chef du gouvernement les aurait invité pour leur prodiguer de conseils, afin qu’ils puissent tout mettre en œuvre pour la mise en place rapide des membres de la CENI et de la Cour constitutionnelle.
Mardi, les discussions avaient achoppé sur la composition des membres de la CENI, Institution chargée d’organiser et de superviser la présidentielle de 2015. Les députés ne se sont pas surtout entendus sur les candidatures des représentants des partis parlementaires, extraparlementaires et au titre de la société, car il y aurait «beaucoup de propositions», avait indiqué Christophe Tchao, le président du groupe parlementaire UNIR (Union pour la République/ Parti au pouvoir).
« La CENI est composée de 17 membres dont 5 au titre de la majorité et 5 de l’opposition. Malheureusement, tous les violons ne sont pas encore bien réglés. Et pour permettre un bon réglage, nous avons demandé cette suspension, afin de permettre à tous les partis politiques parlementaires de pouvoir discuter pour trouver un compromis, sinon un consensus pour faciliter l’élection des membres de la CENI. Il n’est jamais trop tard pour bien faire », a avait expliqué M.Tchao.
L’opposition parlementaire, conteste également le statut de parti d’opposition à l’Union des Forces de Changement (UFC), actuellement au gouvernement.
« Avec toutes les propositions de candidatures, il faudrait qu’il y ait des conciliabules. Si nous faisons les choses par rapport à la loi et que les dispositions de la loi sont respectées, on n’aura aucun problème à pouvoir avancer », avait-il ajouté.
Le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel — les deux principaux regroupements de l’opposition — ont demandé récemment lors d’une conférence de presse — la mise en place d’une nouvelle commission électorale, invitant les membres de l’actuelle Institution à cesser leurs activités. FIN
Edem Etonam EKUE
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