L’épidémie, la plus grave depuis l’identification de cette fièvre hémorragique en 1976, a déjà fait plus de 2.000 morts pour environ 4.000 cas depuis le début de l’année dans trois pays : Liberia, Sierra Leone et la Guinée. Sept décès ont été également enregistrés au Nigeria.
Le Sénégal a aussi enregistré un malade, un jeune étudiant guinéen.
Au Togo, pas un seul cas déclaré. Deux cas suspects recensés entre-temps, avaient été testés négatifs.
Sur le terrain, la sensibilisation se poursuit. Des réglages sont faits au jour le jour dans les compartiments. Le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu, multiplie de son côté des séances de travail avec les acteurs impliqués dans la prévention et la sensibilisation. Le chef du gouvernement avait à ses côtés : le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame et les responsables du comité de gestion et de riposte au Virus Eloba.
Après les professionnels des médias le 5 septembre dernier, il a reçu ce mardi, les responsables de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) et de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).
Objectif de cette rencontre : faire le point des dispositifs de prévention à l’aéroport, afin d’éviter l’entée du virus sur le territoire togolais.
« Nous avons voulu cette séance, l’aéroport étant la première porte d’entrée importante dans notre pays. Alors les yeux sont souvent fixés sur cette porte d’entrée. Donc, nous pouvons faire un certain nombre d’observations, afin d’améliorer un peu les conditions dans lesquelles la prévention est faite à l’aéroport et les précautions qui sont prises », a déclaré M.Ahoomey-Zunu à l’ouverture de la séance.
« Nous devons rester ouverts et disponibles à toutes les observations. Et ne pas les prendre sous forme de critiques, mais une volonté de tous d’améliorer un peu les dispositions prises », a-t-il souligné.
Selon le directeur de l’ANAC, le chef de l’Etat a donné des instructions, qui sont mises en application.
« Nous ne lésinons pas quand il s’agit de la santé du peuple togolais. Nous n’allons jamais baisser la garde », a précisé le Colonel Gnama Latta.
Précisons que le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.
Ce virus aurait été véhiculé par des chauves-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc…
Jeudi l’OMS a fait une proposition de huit traitements et deux vaccins expérimentaux visant à freiner le développement rapide du virus Ebola. Mais pour une utilisation généralisée, ils ne seront pas disponibles avant la fin de cette année. FIN
Junior AUREL
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