Virus Ebola : Le Premier ministre face à la presse, le gouvernement pour une communication « professionnelle »

La fièvre hémorragique à virus Ebola a déjà tué 1.900 personnes sur 3.500 cas confirmés. Tel est le dernier bilan rendu public mercredi dernier par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Au Togo où aucun cas déclaré n’est enregistré, les autorités mettent un accent particulier sur la sensibilisation. A la Primature, le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu multiplie les rencontres.

Ce jeudi, le chef du gouvernement s’est entretenu avec les professionnels des médias, rencontre au cours de laquelle les mesures prises par le Togo pour contrer le virus Ebola ont été exposées. Au cours de la rencontre, les journalistes ont également fait cas de petites failles enregistrées sur le terrain, et apporté leurs contributions.

La rencontre a pour objectif d’amener les journalistes à faire une meilleure communication autour de la maladie, intensifier la sensibilisation, ne pas relayer les rumeurs, aider à maintenir la garde haute. L’accent a été mis sur le traitement des informations.

Selon M. Ahoomey-Zunu, il s’agit de communiquer pour corriger les faiblesses, améliorer quotidiennement ce qui est fait et travailler à ce que la communauté soit plus rassurée: « nous avons un plan de lutte et nous sommes dans la dynamique de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de ce plan ».

« Nous avons remarqué que tous les médias ont effectivement pris le relais du gouvernement pour participer à cette lutte que nous devons tous mener, afin non seulement de prévenir cette maladie mais le cas échéant, s’il arrivait qu’il y ait des cas chez nous, nous puissions tous ensemble trouver les moyens d’une bonne prise en charge pour éviter que cette maladie s’insémine dans notre pays », a-t-il indiqué.

« Il ne suffit pas d’informer les gens, mais de trouver la nécessité pour eux d’être aussi engagés dans la lutte contre cette maladie », a précisé le chef du gouvernement.

Précisons que le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.

Ce virus aurait été véhiculé par des chauves-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc…

Jeudi l’OMS a fait une proposition de huit traitements et deux vaccins expérimentaux visant à freiner le développement rapide du virus Ebola. Mais pour une utilisation généralisée, ils ne seront pas disponibles avant la fin de cette année. FIN

Ambroisine MEMEDE

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