Journée mondiale de la liberté de la presse: Mme Germaine Kouméalo Anaté invite les journalistes au « respect scrupuleux » des règles régissant leur profession, afin de ne pas « tomber dans le libertinage »

Mme Germaine Kouméalo Anaté, ministre de la communication, de la culture, des arts et de la formation civique a invité ce vendredi, les journalistes au « respect scrupuleux » des règles régissant leur profession, afin d’éviter de « tomber dans le libertinage et l’anarchie qui sont contre-productifs pour l’avènement d’un Togo stable et émergent ».

Cet appel est lancé aux journalistes togolais la veille de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse (le 3 mai).

La Journée mondiale de la liberté de la presse est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse, de défendre les médias des attaques contre leur indépendance et se souvenir des journalistes tués parce qu’ils faisaient leur devoir.

Thème retenu cette année: « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015 ».

Selon la ministre de la communication, ce thème « doit interpeller aujourd’hui, tous les acteurs de la presse togolaise sur la finalité de l’usage de ce droit. La liberté de la presse n’a de place et de raison d’être que si elle accompagne la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens togolais ».

« Cette liberté, comme le dit si bien ce thème, doit pouvoir contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Agenda de développement, même après l’échéance 2015. Le gouvernement togolais pour sa part, fait beaucoup d’efforts dans tous les secteurs, afin d’œuvrer à l’atteinte de ces objectifs », a-t-elle souligné.

A en croire Mme Anaté, le thème de cette année, a été choisi pour « rappeler aux acteurs du paysage médiatique togolais qu’ils ont eux-aussi, une importante partition à jouer dans l’accomplissement de cette vision partagée par tous ».

« Le Togo offre l’un des meilleurs environnements juridique en Afrique pour encadrer et assurer l’émergence d’une presse libre, indépendante et plurielle. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que le maintient de cet environnement, mieux encore son amélioration, passe irrémédiablement par le respect scrupuleux des règles régissant l’exercice du métier de la presse, le respect de l’éthique dans le traitement de l’information, le professionnalisme des acteurs de la presse et la pleine responsabilité du journaliste dans l’exercice de sa profession », a-t-elle précisé.

« Sans ces dispositions, le risque est grand de tomber dans le libertinage et l’anarchie qui sont contre-productifs pour l’avènement d’un Togo stable et émergent », a averti la ministre.

Elle a invité chaque acteur de la presse « à faire sien le thème de cette année, afin de voir émerger au Togo, une presse responsable et qui s’engage résolument dans la lutte pour le développement de notre pays ».

Quelques heures plus tôt, le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP), avait invité « tous les acteurs, autorités, journalistes, professionnels ou non de la communication, société civile, partenaires institutionnels, à ne ménager aucun effort pour renforcer la liberté de la presse et à en préserver le cadre libéral aujourd’hui en vigueur » au Togo.

Dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News, le CONAPP – présidé par Jean Paul Agboh Ahouélété – a réaffirmé son « attachement à la liberté de la presse qui n’est pas seulement une liberté individuelle, mais aussi une composante essentielle de la vie démocratique, consacrée par les textes internationaux ratifiés par le Togo ainsi que par la loi fondamentale de notre pays ». FIN

Junior AUREL

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