Clôture vendredi à Lomé de la semaine nationale de l’évaluation des politiques publiques et de gestion axée sur les résultats de développement au Togo

Démarrés mardi dernier à Lomé par le Premier Ministre togolais Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu, les travaux de la première édition de la semaine nationale de l’évaluation des politiques publiques et de gestion axée sur les résultats de développement au Togo se sont achevés vendredi après-midi, a constaté l’Agence Savoir News.

Ce séminaire atelier s’est chargé de questionner les objectifs des pouvoirs publics et de débattre de la pertinence de leurs actions.

Il aura rassemblé une centaine de personnes autour d’experts en évaluation des politiques publiques venus du Sénégal, du Benin, de la BAD (Banque Africaine de Développement), de l’AFCOP (Communauté togolaise des praticiens), du CADERDT (Centre Autonome d’Etude et de Renforcements des Capacités pour le Développement au Togo), et du RETEVA (Réseau Togolais des Evaluateurs).

La rencontre a permis aux participants de réfléchir de façon franche, objective et fructueuse sur l’évaluation des politiques publiques, dans la perspective de répandre l’esprit, les principes, les normes et les bonnes pratiques auprès des principaux acteurs afin d’asseoir la communauté de pratique en gestion axée sur les résultats, d’assurer une meilleur lisibilité des réformes.

Ainsi, plusieurs ateliers portant sur des thématiques tels que : l’enjeu de l’évaluation dans les pays en développement, les outils d’évaluation des politiques publiques entre autres ont été animés par les experts.

Au sortir de cette semaine, il faut retenir selon le ministre chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques qu’il faut : « la prise en compte de toutes les catégories socioprofessionnelles dans le processus d’évaluation, l’impératif de redevabilité et de transparence dans le processus d’évaluation des politiques publiques, l’exigence de mise en pratique des résultats et recommandations issus des évaluations qui seront menées et l’exemplarité des évaluateurs et le contrôle qualité des évaluations menées, avec si possible, la mise en place d’un dispositif institutionnel d’évaluation des évaluateurs ».

« Nous avons surtout compris qu’il y avait des attentes très fortes du public à trois niveaux : le premier niveau, c’est d’arriver à comprendre pourquoi dans une économie qui crée de la richesse, les problèmes sociaux sont aussi importants et comment via l’évaluation on pourrait répondre à ce défi de la demande sociale qui reste très importants dans notre pays. Le deuxième enseignement, c’est de s’assurer de la sincérité, de la transparence et de la volonté de dire clairement les choses. De faire en sorte que les politiques publiques soient mises en œuvre au profit de l’intérêt général. Et le troisième enseignement, c’est la volonté qui a été manifestée à plusieurs reprises de l’institutionnalisation d’un dispositif permettant d’évaluer les évaluateurs » a expliqué Kako Nubukpo.

Le reste du processus a-t-il ajouté : « va être le déplacement dans les cinq régions du pays pour échanger avec les catégories socioprofessionnels. D’une part pour avoir les indicateurs les plus participatifs possibles de l’évaluation, et d’autre part d’expliquer le plus possible, l’intérêt de l’évaluation des politiques. Et nous pensons que si ce message passe, il y aura lieu de compter sur la plus forte adhésion possible de l’ensemble de la population », a-t-il souligné.

La rencontre a été organisée par le ministère auprès de la présidence de la république, chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques avec l’appui financier et technique de la BAD (Banque Africaine de Développement), l’appui institutionnel de la Communauté togolaise des praticiens (AFCoP-GRD-Togo) et du Réseau Togolais des Evaluateurs (RETEVA). FIN

Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire)

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