Lutte contre la traite des personnes et de protection des enfants : Début ce lundi à Abuja d’une rencontre d’experts médias et de communication ouest-africains pour la mise en place d’un Réseau

Daniel Eklu, Directeur des Affaires Humanitaires et Sociales et représentant la Commissaire chargée du Développement Humain et du Genre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a ouvert ce lundi à Abuja (Nigeria), une réunion de mise en place d’un Réseau de médias et de communication pour l’élaboration d’une stratégie de lutte contre la traite des personnes et de protection des enfants, a constaté un envoyé spécial de l’Agence Savoir News.

Ugoh Sunny, Directeur de la Communication par intérim de la Cédéao était présent.

Plusieurs experts médias ouest africains prennent part à cette réunion de haut niveau de trois jours qui se tient au siège de la Commission de la Cédéao.

Outre la mise en place de ce Réseau, les participants examineront les priorités en vue de l’élaboration d’une stratégie de lutte contre la traite des personnes et de protection des enfants. Cette stratégie devra servir de feuille de route pour assurer une sensibilisation accrue et la mobilisation du public de la sous-région ouest-africaine sur la lutte contre la traite des personnes.

Cette rencontre vise également à renforcer les capacités des médias sur la couverture des droits des femmes et des enfants.

La traite des personnes est un fléau qui touche aux droits de l’homme dans la mesure où elle viole la dignité et l’intégrité des individus, leur liberté de circulation et même, dans certains cas, leur droit à la vie.

En Afrique de l’ouest, la traite des personnes trouve principalement ses racines dans l’état de pauvreté endémique. Les trafiquants profitent de la forte demande en main d’œuvre que constituent les travailleurs migrants dans de nombreux secteurs et activités tels que les mines, les exploitations agricoles, la pêche, la restauration, les bars, les salles de massage ainsi que dans des activités sexuelles à caractère commercial, le petit commerce et une gamme d’autres activités du secteur informel.

Aujourd’hui, l’ampleur du phénomène et ses conséquences en Afrique de l’Ouest sont considérables et suscitent des actions aux niveaux des administrations nationales et de la société civile.

Par exemple en 2006, le nombre certifié de victimes déclarées par les systèmes judiciaires portant sur neuf pays de la Cédéao est de 2.012, selon un rapport de l’ONUDC. FIN

Photo @ Archives

De notre envoyé spécial à Abuja, Crédo TETTEH

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