Le Plan d’Action du Nouveau Programme Pays gouvernement/UNFPA (2014-2018), soumis à validation ce mercredi à Kpalimé

Une soixantaine de responsables des services techniques sectoriels centraux et régionaux, d’organisation de la société civile et du staff de programme et des opérations du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ont entamé ce mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), deux jours de conclave en vue d’adopter et de valider les grandes orientations du Plan d’Action du nouveau Programme Pays Gouvernement- UNFPA (2014-2018), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette rencontre a pour but de baliser l’opérationnalisation effective du programme pays et de rendre disponible un plan d’action quinquennal consensuel.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Essohanam Edjéou, directeur de cabinet au Ministère de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire (MPDAT), (représentant son ministre) en présence d’Edgard Dodzi Abbékoé Doévi, coordonnateur général des programmes Gouvernement-SNU et de Dr Justin N’Guessan Koffi, représentant de l’UNFPA au Togo.

Mme Lucile Imboua, représentante de représentante résidente de l’OMS était également présente.

Pour d’Edgard Dodzi Abbékoé Doévi, cet atelier a pour objectif d’adopter et de valider les grandes orientations définies pour les cinq prochaines années.

« Il s’agit d’un document qui va orienter l’appui de l’UNFPA sur les cinq prochaines années. C’est donc un document décisif, très important pour nous. C’est de là que découleront les activités que nous allons mener sur la période 2014-2018 », a-t-il précisé.

« Cette rencontre permettra également de s’attaquer plus en profondeur aux questions des jeunes, à la santé de reproduction sexuelle des jeunes, afin de leur permettre de se prendre en charge. Nous devons faire en sorte que ce potentiel humain dont nous disposons, puisse être encadré », a-t-il indiqué.

Pour Essohanam Edjéou, les réflexions doivent viser à terme les stratégies par lesquelles la croissance démographique relativement élevée de notre pays et la structure par âge peuvent être exploités conformément au mandat de l’UNFPA, afin de tirer partie du dividende démographique que constituent les jeunes de moins de 25 ans qui représentent près de 60% de notre population.

Il est aussi important que les discussions de cet atelier prennent en compte la demande de plus en plus forte des services de santé maternelle et infantile et de planification familiale ainsi que l’accès des femmes aux soins de santé maternelle, a-t-il ajouté.

« Notre souci étant de favoriser une meilleure intégration des interventions du Système des Nations Unies et une collaboration plus étroite entre les agences, il s’agit pour nous de développer une plus grande synergie dans les actions de mise en œuvre de l’UNFPA à travers les différents programmes-pays, afin d’assurer une complémentarité et de maximiser l’utilisation des ressources », a indiqué Essohanam Edjéou.

Mme Lucile Imboua a quand à elle salué la tenue de cet atelier consacré à l’élaboration du plan d’action d’un nouveau programme pays gouvernement – UNFPA pour les cinq prochaines années.

Deux communications ont meublées les travaux de ce mercredi dont celle relative à  »la présentation du nouveau plan stratégique 2014-2018 de l’UNFPA ».

Rappelons que l’UNFPA est l’agence des Nations Unies qui offre aux femmes et jeunes, les possibilités d’une vie sexuelle et reproductive saine. Elle travaille à l’accélération de l’accès universel à la santé sexuel et de la reproduction, notamment la planification familiale volontaire et la maternité sans risque.

Créée en 1967, l’UNFPA est implanté au Togo depuis 1972 et intervient dans la santé de reproduction, la population et développement et le genre, la culture et les droits humains. FIN

De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE

Savoir News, Le Journalisme est notre métier

www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H