Santé : Le Plan d’action du sous secteur de l’hygiène et de l’assainissement de base, validé jeudi à Kpalimé

Un atelier de validation du plan d’action du sous secteur de l’hygiène et de l’assainissement de base au Togo était soumis à validation jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) lors d’un atelier, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cet atelier se situe dans le cadre de l’élaboration de la politique d’hygiène d’assainissement, document peaufiné en 2009 qui donne les orientations de chaque département ministériel en matière d’hygiène et d’assainissement.

Amidou Sani, chef division de l’assainissement et de l’hygiène du milieu au ministère de la santé, koffi Bocco, directeur préfectoral de la santé (DPS/Kloto) et Dr Adzoa Akpédzé Nomenyo, directrice générale de la santé étaient présents à cet atelier.

« Aujourd’hui, l’eau et assainissement sont indispensables à la santé publique. Ils constituent la base, car lorsqu’on aura garanti à tout un chacun l’accès à l’eau salubre et un assainissement correct, la lutte contre beaucoup de maladies aura fait un bond énorme », a déclaré Koffi Bocco.

Pour ce dernier, c’est à ce juste titre qu’en incluant l’approvisionnement en eau, assainissement et l’hygiène dans les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la communauté internationale a reconnu l’importance d’intervenir dans ces domaines pour promouvoir le développement.

« Pour répondre à ces besoins spécifiques de l’hygiène et d’assainissement, notre gouvernement s’est résolument engagé à améliorer ce sous-secteur. Cette volonté politique a été soutenue et matérialisée par l’élaboration des documents nationaux essentiels qui concernent l’hygiène et l’assainissement. La validation du plan élaboré constitue une étape importante à cet engagement », a-t-il précisé.

Au niveau de l’assainissement de base, les infrastructures d’évacuation des eaux usées, des excréta et des ordures ménagères en milieu rural sont insuffisantes et presque inadéquats.

Selon Dr Adzoa Akpédzé Nomenyo, le Togo avait élaboré un plan national d’assainissement en 2009 dans le souci d’améliorer le cadre de vie, de réduire de manière significative l’incidence des maladies liées à l’insalubrité et de disposer d’un cadre d’intervention adéquat des acteurs.

« Le secteur eau et assainissement a élaboré sa politique sectorielle d’assainissement collectif en 2012 et son plan d’action assainissement collectif. Le ministère de la santé se propose à son tour d’élaborer un plan d’action pour le sous- secteur en matière d’hygiène et d’assainissement de base. Nous sommes réunis aujourd’hui à Kpalimé pour examiner ce document », a-t-il indiqué.

Ce plan d’action comporte quatre domaines d’intervention stratégique : le renforcement des politiques de plans et des institutions en matière d’hygiène et d’assainissement de base, le développement des interventions en hygiène et assainissement de base, le renforcement des capacités des acteurs à tous les niveaux et le renforcement des capacités du système national d’information sanitaire qui prend en compte le volet hygiène et assainissement.

Pour Amidou Sani, cet atelier vise à apporter des contributions et des amendements pour valider le document de la politique d’hygiène et d’assainissement de base au Togo, de parcourir et de voir les synergies entre le PNDS élaboré par le ministère de la santé et la politique sectorielle de l’assainissement collectif élaboré par le ministère de l’eau et en contrepartie, voir le budget afférent afin de mobiliser les ressources pour accompagner le processus. FIN

De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE

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