Terminus, tout le monde descend. Les députés de la quatrième législature se sont séparés ce lundi à l’issue de la dernière séance de la première session ordinaire de l’année 2013, car les prochaines élections législatives sont prévues le 21 juillet prochain.
Au total 184 séances plénières ont été tenues par les députés de la quatrième législature. 143 projets de lois dont 61 projets de loi portant ratification ont été examinés et votés.
Dans son allocation, le président de l’Assemblée nationale Abass Bonfoh, a témoigné reconnaissance au chef de l’Etat pour sa « sollicitude permanente » à l’égard de son Institution.
Il a salué le travail abattu par le personnel du Parlement: « sans votre mobilisation et votre ferme engagement, de vous mettre au service de nos concitoyens, nous n’aurions pas pu parvenir à ces résultats ».
« C’est pourquoi, je tiens une fois encore à vous féliciter pour votre sens élevé du devoir et pour tout le sacrifice que vous avez consenti, afin que nous puissions répondre aux sollicitations du gouvernement, et tenter de combler les attentes de nos mandants », a-t-il souligné.
« Je tiens également à témoigner ma reconnaissance aux membres du gouvernement, ainsi qu’à leurs collaborateurs pour leurs appuis qui ne nous ont jamais fait défaut. C’est aussi le lieu pour moi de féliciter et de remercier le personnel de notre institution, ainsi que les médias pour leur si précieux accompagnement. Nous avons fait du mieux que nous pouvions, la tâche étant la nôtre avec sans doute, ces faiblesses. Je saisis donc cette opportunité pour demander à tous ceux que j’ai offensé dans l’exercice de mes fonctions, de bien vouloir accepter mes excuses », a-t-il ajouté.
La quatrième législative a été plus longue, en raison du retard accusé dans l’organisation des législatives. Les dernières élections législatives remontent à octobre 2007 et les députés sont élus pour 5 ans. Le climat politique peu tendu a contraint le pouvoir à repousser à plusieurs reprises ce scrutin. Les principaux partis de l’opposition exigent un dialogue « franc et sincère » avant la tenue de ce scrutin. La situation s’est un peu apaisée ces derniers jours, après des concertations entre acteurs politiques, sous la médiation de Mgr Nicodème Barrigah, ancien président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Ce qui a d’ailleurs poussé ces « poids lourds » de l’opposition à déposer de listes pour ces législatives.
Au total 12 partis politiques, 2 regroupements (au total 22 partis politiques) et 14 indépendants sont en lice pour les 91 sièges à pourvoir dans les 30 circonscriptions électorales. FIN
Junior AUREL
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