Prochaines législatives: 450 millions de F.CFA du gouvernement pour financer la campagne électorale des partis de la majorité et de l’opposition

Le gouvernement va financer la campagne électorale des partis de la majorité et de l’opposition pour les élections législatives prévues le 21 juillet prochain, à hauteur de 450 millions de F.CFA.

La loi sur le financement des partis politiques a été votée le 5 juin dernier par le Parlement. Un décret a été adopté jeudi en Conseil des ministres, fixant le montant du financement à 450 millions de F.CFA, ainsi que les conditions et les modalités de sa répartition.

Selon le décret rendu public à l’issue du Conseil, ce geste traduit « la ferme volonté du gouvernement de favoriser une riche et saine compétitivité électorale et de permettre une égalité de chance à tout parti politique ou groupe de partis politiques qui sollicitent le suffrage des électeurs pour bénéficier des moyens devant lui permettre une entrée en compétition dans les conditions idoines ».

Le montant est réparti en trois phases: 200 millions de F.CFA répartis à égalité entre tous les partis politiques ou regroupements de partis politiques auxquels les groupes parlementaires et les députés non inscrits siégeant actuellement à l’Assemblée nationale sont affiliés. 100 millions de F.CFA répartis aux partis politiques ou groupes de partis politiques extraparlementaires, proportionnellement aux listes de candidatures présentées. Et enfin, 150 millions de F.CFA à répartir aux partis politiques ou groupes de partis politiques proportionnellement au nombre de sièges obtenus à l’occasion des élections législatives de 21 juillet.

« Cet apport financier dont les deux premières attributions sont pré-électorales, se situe dans le cadre du renforcement des moyens de crédibilisation du processus électoral », souligne le décret.

Au total 91 sièges sont à pourvoir pour ces législatives contre 81 sièges dans l’actuelle Assemblée nationale. Ces élections ont accusé un grand retard, car les dernières législatives remontent à octobre 2007. Au Togo, les députés sont élus pour un mandat de cinq ans. Ce retard est du notamment à l’ambiance politique depuis quelques mois, suite à des manifestations des « poids lourds » de l’opposition qui exigent un dialogue avant la tenue de ces élections. Ils ont boudé la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ne participent à aucune activité de cette commission chargée d’organiser et de superviser ces élections.

Rappelons que la date butoir pour le dépôt des dossiers de candidatures pour ces élections législatives est le 16 juin. FIN

En Photo: Gilbert Bawara, ministre de l’administration territoriale

Edem Etonam EKUE

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