Le Togo et l’UNICEF s’engagent à relancer la lutte pour l’élimination des troubles dues à la carence en iode à l’horizon 2015

Le ministère de la santé, en collaboration avec l’UNICEF organise depuis mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un atelier de révision de la législation nationale sur l’importation, la commercialisation et la consommation du sel iodé au Togo.

Participent à cet atelier technique, les principaux acteurs du secteur dont les ministères de la santé, du commerce et de l’industrie, les représentants des douanes, des laboratoires de recherche ainsi que des partenaires au développement tels que l’UNICEF. Le secteur privé est représenté par les importateurs et les grossistes ainsi que par l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC).

L’iode est une composante alimentaire indispensable à la croissance de l’enfant, la maturation du cerveau et plusieurs autres fonctions vitales du corps humain.

L’insuffisance de ce micronutriment entraîne des troubles dus à la carence en iode (TDCI) tels que le retard mental, les faibles poids de naissance, les avortements spontanés, la surdi-mutité, la prématurité, et le goitre.

« Les conséquences de la carence en iode se révèlent dramatiques sur le long terme », a déclaré la Représentante de l’UNICEF, le Dr. Viviane Van Steirteghem (En Photo).

« En effet, elles se traduisent par de plus faibles capacités d’apprentissage, entrainant à leur tour une moindre efficacité de la force de travail, une moindre productivité et d’importantes pertes économiques », a-t-elle souligné.

Une proportion considérable de sel actuellement consommé au Togo a une teneur en iode trop faible par rapport aux normes recommandées. Selon l’enquête par grappe à indicateurs multiples réalisée en 2010 (MICS4), moins du tiers des ménages (31%) a consommé du sel adéquatement iodé. L’utilisation de sel iodé est plus répandue en milieu urbain (36%) qu’en milieu rural (28%), d’où la nécessité d’une redynamisation des efforts multisectoriels pour renforcer le système de contrôle de qualité du sel alimentaire.

A l’issue de cet atelier, l’arrêté interministériel N° 76/MSP/MCPT du 3 mai 1996 sur le sel destiné à l’alimentation humaine et animale sera révisé, afin de prendre en compte les normes relatives au sel alimentaire iodé, adoptées en juillet 2010 à Dakar par le Comité technique régional de normalisation des produits alimentaires de l’UEMOA en concordance avec la norme du « CODEX alimentarius ». FIN

Source: UNICEF

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