Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAAP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) ont condamné samedi avec la dernière rigueur », l’agression du photojournaliste Frédo Attipou et exigé une « enquête, afin de retrouver les auteurs et de situer les responsabilités ».
Le 3 avril dernier, Koffi Djidonou Frédéric Attipou dit Frédo Attipou a été pris en sandwich par des individus non identifiés à bord de deux voitures (dont l’un portait une plaque d’immatriculation nigériane et l’autre togolaise) qui ont tenté dans un premier temps, de l’écraser.
« Selon nos informations le confrère Frédo Atipou revenait d’une rencontre +quand subitement il s’est retrouvé entre deux véhicules, l’un d’immatriculation nigériane, l’autre togolaise. Un individu m’a lancé de l’une des deux voitures : “n’est-ce pas toi qui envoie des images à l’extérieur, tu verras bientôt+ », indique un communiqué conjoint du CONAPP et de l’UJIT.
« Poursuivant son récit, le confrère a affirmé qu’après les menaces d’un des occupants de l’une des deux voitures, +les deux véhicules ont tenté de l’écraser chacun de son côté+ », souligne le communiqué transmis à l’Agence Savoir News.
Frédo Attipou a été blessé au visage, aux bras et aux jambes. Le CONAPP et l’UJIT « condamnent avec la dernière vigueur cette agression » et demandent « instamment aux autorités de diligenter une enquête, afin de retrouver les auteurs et de situer les responsabilités ».
« Le CONAAP et l’UJIT attachent du prix à la liberté de presse dans notre pays et au libre exercice de la profession », souligne le communiqué.
Frédo Attipou travaille pour l’hebdomadaire « Le Canard Indépendant », le magazine « Sika’a » et des sites Internet de la diaspora. Plusieurs organisations de la presse ont condamné cette agression.
La Synchronie des professionnels des médias a condamné avec « vigueur cette tentative d’assassinat » et a invité « expressément le président de la République à pendre toutes les mesures pour garantir la sécurité aux professionnels des médias dans l’exercice de leur métier ». Reporters sans frontières a exprimé sa vive « inquiétude quant à la sécurité des hommes de médias au Togo ». FIN
En Photo: Jacques Djakouti, président du CONAPP
Junior AUREL
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