Célébration de la journée de la femme: Grande conférence-débat ce vendredi à l’Institut Africain d’Administration et d’Etudes Commerciales (IAEC)

Le monde entier célèbre ce vendredi, la journée internationale de la femme. Thème retenu: « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin aux violences faites aux femmes ».

Pour cette célébration, l’Institut Africain d’Administration et d’Etudes Commerciales (IAEC) du Groupe BK-Université n’est pas en reste. Cette Université a organisé une grande conférence-débat autour du thème « La jeune fille et l’entrepreneuriat », afin d’entretenir les étudiantes sur les opportunités qui s’offrent à la jeune fille, a constaté l’Agence Savoir News. Plusieurs étudiants de l’Institut et d’autres Universités ont assisté à cette conférence dans les locaux de l’IAEC à Adéwui. Elle a été animée par Abissi Anawoè, directeur de IAEC en présence de Pascal Agbové, président de l’Initiative des Jeunes pour le Développement (IJD). Mlle Epiphanie Gantin, Miss Togo 2012 était également présente.

Selon le directeur de l’IAEC, le premier des droits d’une femme, c’est le droit à l’intégrité physique. « Nous appelons à la protection de la femme et nous disons non à la violence qu’elle subisse ainsi que d’autres formes d’abus, histoire de lui permettre d’avoir un plein épanouissement », a souligné Abissi Anawoè, se référant au thème de cette journée.

Les résultats d’une étude sur les violences basées sur le genre réalisées en 2010 au Togo, révèlent chez les filles âgées de 9 à 19 ans, 63% de violences physiques, 92% de violences psycho-morales et 7% de violences sexuelles.

Par ailleurs, l’école est le lieu où les filles subissent plus de violence physique (74%) et souvent des enseignants (18%). Ces études révèlent aussi que les sensibilisations sur les dispositifs juridiques des violences basées sur le genre, restent encore faibles au Togo (25%).

Pour Mlle Mamoudou Abdoul Aziz Tanko Saadatou, représentante des filles de l’IAEC, le thème retenu pour la conférence révèle le désir d’entrepreneuriat des étudiants.

« Nous voulons voir développer notre capacité entrepreneuriale. Nous espérons pouvoir être capables d’entreprendre », a-t-elle souligné. FIN

Lambert ATISSO

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