Le processus d’élaboration du Cadre de Programmation du Pays (CPP) de la FAO officiellement lancé ce mardi à Lomé

Le processus visant à l’élaboration du Cadre de Programmation du Pays (CPP) de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a été officiellement lancé ce mardi à Lomé lors d’un atelier par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le Colonel Ouro-Koura Agadazi, a constaté l’Agence Savoir News.

Plusieurs personnalités parmi lesquelles le représentant de la FAO au Togo Antonio Isaac Monteiro, Mme Khardiata Lo Ndiaye, la coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo, Dr Pierre M’pelé, le représentant de l’OMS au Togo et Serge Marie N’Guessan, le représentant de la BAD au Togo ont assisté à la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

Bâti sur l’expérience et les leçons apprises de la mise du cadre National de priorités à Moyen Terme, le Cadre de Programmation du Pays (CPP) adopte l’approche de « Gestion Axée sur les Résultats » (GAR) et devra permettre à terme d’améliorer l’efficacité, l’efficience et l’appropriation de l’assistance de la FAO au Togo.

Le Togo entend valider son CPP au plus tard le 30 novembre prochain. Il sera élaboré pour une période de 5 ans (2013 à 2017). La préparation du CPP est urgente d’autant plus que ce document sera la contribution de la FAO à l’élaboration du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement au Togo.

L’atelier ouvert ce mardi à Lomé a pour objectifs notamment d’impliquer les principaux acteurs dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du CPP et de créer des conditions favorables à l’appropriation nationale de ce Cadre.

Selon le représentant de la FAO au Togo, le CPP est envisagé dans une perspective d’améliorer le cadre National de Priorités à Moyen Terme (CNPMT) que la FAO a signé avec le gouvernement togolais le 29 avril 2010.

« Le CPP servira désormais d’instrument de planification et de mobilisation de ressources, qui définit les domaines prioritaires dans lesquels la FAO doit concentrer ses interventions, en fonctions de son mandat et de ses avantages comparatifs. Il sera également un outil de partenariat et de dialogue avec le gouvernement et les partenaires techniques et financiers », a souligné Antonio Isaac Monteiro.

Pour ce dernier, la spécificité de cet outil est qu’il permettra à la FAO de « rompre avec l’approche basée sur les projets ad’ hoc et d’opter pour une approche axée sur les résultats, régie par une programmation stratégique à moyen terme ».

« Dans le cadre de cette nouvelle approche, l’appui de la FAO, au niveau national, doit contribuer aux objectifs de développement basés sur les priorités convenues entre le gouvernement et les partenaires au développement », a précisé M.Monteiro.

Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche s’est dit pour sa part « convaincu » que le CPP de la FAO, viendra appuyer les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté : « C’est pourquoi, nous saluons à juste mesure, l’élaboration de ce nouveau Cadre dont la quintessence est tirée du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) ».

« C’est la première fois qu’un programme à long terme de la FAO va être élaboré et adossé aux priorités nationales. Ce Cadre servira non seulement d’instrument de planification, mais aussi de mobilisation de ressources et qui définira les domaines prioritaires dans lesquels la FAO devra concentrer ses interventions à moyen terme », a indiqué le Colonel Ouro-Koura Agadazi.

Rappelons que plusieurs ministères, ainsi que la société civile, les partenaires financiers et techniques et des Agences du système des Nations Unies (PNUD, PAM, UNICEF, HCR, OMS, UNFPA, HCDH, ONUSIDA, ONUDI) sont directement impliqués dans la formulation et la mise en œuvre du CPP au Togo. FIN

Junior AUREL

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