L’hôtel Eda Oba, propriété de Hilaire Locoh-Donou est au centre d’un litige foncier depuis plusieurs années. Cette affaire oppose M.Locoh-Donou et les enfants du feu Lieutenant de la gendarmerie Koffi Amouzou.
Ils accusent le propriétaire de l’hôtel d’avoir construit par usurpation sur le domaine de leur feu père. Ce dossier a fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. Certains héritiers auraient, entre temps, perçu des sommes issues de la vente de l’immeuble de leur feu père.
Lundi dernier, le dossier est sorti des couloirs de la justice, suite à une descente « musclée » sur les lieux, des enfants du feu Amouzou dont un officier de l’armée américaine. Rappelons que le Lieutenant Koffi Amouzou est décédé 11 novembre 1982 à Lomé. Il a au total treize enfants.
« Nous avons décidé de manifester devant l’hôtel lundi dernier, parce que nous sommes fatigués. Nous avons mené toutes les démarches judiciaires. Nous ne demandons pas deux choses: que la décision rendue par le juge soit être respectée», a déclaré lors d’une conférence de presse Kodjo Amouzou, l’un des enfants du Lieutenant défunt.
Il a rencontré les professionnels des médias dans un immeuble – encore en litige – de leur feu père à Agbalépédogan. Kodjo Amouzou était assisté d’un conseiller en communication de la famille et d’une petite fille du Lieutenant décédé.
« C’est un dossier de taille, car des gens ont fait du faux et usage de faux pour brader les biens de notre feu père. Ils ont produit des documents falsifiés pour manipuler deux de nos frères », a affirmé Kodjo Amouzou, accusant Me Jil-Benoît Afangbédji d’être dans le « coup ».
« Même si ce n’est pas lui même qui a falsifié les documents, il a utilisé ces faux documents pour faire des choses incroyables. Il dit qu’il n’est pas au courant, mais c’est lui qui a utilisé de faux documents pour faire des choses horribles », a-t-il souligné.
Selon Kodjo Amouzou (En Photo), les enfants du feu Lieutenant Koffi Amouzou ne réclament pas deux choses: « Nous voulons que la mémoire de notre feu papa soit respectée ».
« Car ceux qui se disaient ennemis de notre père se sont accaparés de ses biens et ne veulent pas respecter l es décisions rendues par la justice. Si Monsieur M.Locoh-Donou veut nous rencontrer, nous sommes prêts ».
« Quand il a commencé les travaux, la justice lui demandé de cesser, sous astreinte d’une amende de 500.000 F.CFA par jour. Une décision qu’il n’a jamais respectée. Si les décisions de la justice ne sont pas respectées, nous allons toujours manifester devant l’Hôtel Eda Oba », a averti Kodjo Amouzou. FIN
Junior AUREL
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