Marche prévue annoncée mardi par le Collectif « Sauvons le Togo »: « Ceux qui veulent manifester, manifesteront avec l’encadrement des forces de sécurité et les services d’ordre des organisateurs. Pour ceux qui veulent vaquer librement à leurs activités, soient rassurés qu’ils pourront le faire librement », selon Pascal Bodjona.

« Ceux qui veulent manifester » demain (mardi), « manifesteront avec l’encadrement des forces de sécurité et les services d’ordre des organisateurs », et « pour ceux qui veulent vaquer librement à leurs activités, soient rassurés qu’ils pourront le faire librement », a rassuré lundi soir sur le plateau de la télévision nationale (TVT), Pascal Bodjona ministre de l’administration territoriale et porte-parole du gouvernement.

M.Bodjona était reçu sur le plateau de la TVT avec son collègue de la sécurité, le colonel Gnama Latta.

Le Collectif « Sauvons le Togo » appelé à marche mardi dans les rues de Lomé pour exiger notamment le retour à la Constitution du 14 octobre 1992, l’abrogation immédiate et sans condition des deux lois adoptées par l’Assemblée nationale et la mise en œuvre effective des recommandations du Rapport de la CNDH sur la torture notamment par la poursuite, le jugement et la condamnation des auteurs d’actes de tortures. Ces manifestations vont se poursuivre mercredi et jeudi.

Cette sortie des deux sorties faite suite aux folles rumeurs faisant état d’acte de petites troubles en préparation visant à perturber la circulation dans la capitale togolaise.

« Vendredi dernier, nous avons eu une séance de travail avec les organisateurs. Nous nous tous sommes entendus. Les organisateurs ont réaffirmé leur attachement aux valeurs de liberté du droit à manifester dans le respect des droits fondamentaux des autres. A partir de cet instant, les rumeurs qui font état d’empêchement des autres de circuler, sont des rumeurs qui ne sont pas fondées », a indiqué M.Bodjona.

« En tout cas, les auteurs de ces rumeurs ne s’inscrivent pas dans la dynamique du respect de la liberté de manifester. La manifestation a été déclarée dans les formes prévues par la loi. L’autorité compétente en prend acte. Les citoyens qui n’ont rien à faire avec la manifestation, doivent vaquer librement à leurs occupations quotidiennes », a souligné le ministre.

Selon lui, « la liberté de manifester fait désormais partie de la culture togolaise. Il y a une loi, elle doit être respectée ».

« Vendredi dernier, la réunion d’échanges avec les organisateurs a abouti à un constat: l’adhésion de tous à certaines valeurs et les marches doivent être pacifiques. Ceux qui vont s’illustrer ou qui viendront avec des velléités, ou encore ceux qui vont se répartir dans les coins qui ne sont concernés par l’itinéraire, ne seront pas des gens qui sont dans la même dynamique que les organisateurs », a-t-il précisé.

« Lorsqu’on manifeste, c’est pour être écouté. Les casses des biens privés et publics ne permettent pas régler les problèmes ou contradictions », a-t-il ajouté.

Pour le ministre de la sécurité, « chacun doit s’inscrire dans la dynamique d’apaisement prônée par le chef de l’Etat et partagée par l’ensemble des togolais ».

« On n’a pas besoin de casser ou d’empêcher les autres citoyens de vaquer à leurs activités. Des instructions ont été données. Les manifestants seront encadrés dans l’apaisement. Les forces de l’ordre n’iront pas pour réprimer les manifestants. Mais, nous n’accepterons pas que les rangs des manifestants, sortent des gens qui vont provoquer », a averti le Colonel Latta.

Rappelons que le Collectif « Sauvons le Togo » a été lancé le 4 avril dernier à Lomé. Il regroupe neuf organisations de la société civile, six partis politiques de l’opposition et un mouvement politique. FIN

Junior AUREL

Savoir News, une équipe jeune et dynamique

www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24