Pour relever les défis actuels en matière des droits de l’Homme au niveau national et sous-régional: Des chefs des bureaux du HCDH de l’Afrique de l’ouest en conclave de trois jours à Lomé

La 7eme réunion des chefs de bureaux du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) de l’Afrique de l’ouest sont en conclave ce mercredi à Lomé, rencontre de trois au cours de laquelle ils plancheront sur le rôle et la responsabilité des défenseurs des droits de l’Homme, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Les travaux de rencontre dite « d’échanges », ont été ouverts par Mme Léonardina Rita Wilson de Souza, ministre des droits de l’Homme, en présence du chef de la diplomatie togolaise Elliott Ohin.

D’autres personnalités parmi lesquelles Joseph Weiss, ambassadeur de l’Allemagne au Togo et Mme Kardiata Lo N’diaye, coordinatrice du Programme des Nations Unies (PNUD) au Togo, étaient également présentes à cette cérémonie.

C’est la première fois que des chefs des bureaux du HCDH de l’Afrique de l’ouest se réunissent à Lomé, depuis l’ouverture du bureau du HCDH-Togo en 2006. Des chefs d’unités des droits de l’Homme, ainsi que des représentations des organisations de défense des droits de l’Homme participent aussi à cette rencontre.

Les participants réfléchiront notamment sur les stratégies de renforcement des structures de protection et de promotion des droits de l’Homme en Afrique de l’ouest dans une perspective sous-régionale.

Selon Mahamane Cissé, Coordinateur du HCDH pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, la rencontre de ce jour est le résultat de la vision commune dégagée en octobre 2006 à Dakar par l’ensemble des chefs de bureaux de l’Afrique de l’ouest: « ces chefs de bureaux ont estimé qu’il était indispensable au regard des enjeux des droits de l’Homme dans la sous-région, de développer périodiquement, des discussions et des moments de partage en vue d’une approche complémentaire ».

Il n’a pas manqué de relever les enjeux majeurs actuels des droits de l’Homme tels que les violences pré et post-électorales, les violences basées sur le Genre, les violences et violations des droits de l’Homme consécutive aux troubles politiques et plus récemment, les conséquences de la crise alimentaire dans le Sahel.

« Il est extrêmement important de maintenir avec plus d’efficacité, l’approche régionale dans notre mode de fonctionnement. Il est aussi important qu’à l’issue de cette rencontre; nous puissions dégager des pistes nous permettant entre autre de développer les schémas d’intervention basés sur la complémentarité, et préciser les moyens par lesquels nous entendons y parvenir », a souligné M.Cissé.

Mme Olatokunbo IGE, représentante du HCDH-Togo a pour sa part salué le « travail remarquable des organisations de défense des droits de l’Homme ».

« Vous êtes une force de propositions, d’actions et d’intermédiation entre la population civile, détentrices des droits et les autorités gouvernementales titulaires d’obligations », a-t-elle souligné.

« Votre rôle consiste en la collecte et la diffusion d’informations, la sensibilisation et la mobilisation de l’opinion publique sur les thématiques liées aux droits humains. De part la diffusion d’informations, vous donnez aux personnes des moyens d’agir lorsque leurs droits sont compromis. Ce travail mérite d’être reconnu, soutenu et poursuivi avec professionnalisme », a ajouté Mme IGE.

Pour la ministre des droits de l’Homme, la rencontre de Lomé vient à point nommé puisqu’elle vise à susciter une discussion ouverte sur les rôles et devoirs, les principes et les règles qui doivent guider le travail des défenseurs de droits de l’Homme relativement à la résolution 53/44 du 9 décembre 1998 de l’Assemblée générale des nations Unies.

« Le gouvernement a toujours attaché de l’importance à une approche largement participative qui associe les organisations de la société civile aux activités de promotion et de protection des droits de l’Homme. Entre autres il en a été ainsi dans le processus suivi pour l’examen périodique universel et il en sera de même dans la mise en œuvre des recommandations qui en sont issues et dont l’élaboration du plan d’action 2012-2016 a été consensuelle », a indiqué Mme Wilson de Souza.

Les participants à cette rencontre plancheront notamment sur le rôle et la responsabilité des Organisations de défense des Droits de l’Homme (ODDH) dans la promotion et la protection des droits humains.

Ils seront également mieux outillés sur les principes et règles qui doivent guider le travail d’un défenseur des droits de l’Homme (code d’éthique et de conduite). FIN

Junior AUREL

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