« La Cour ni dans le dispositif, ni dans la décision finale, n’a fait état d’une quelconque réintégration » des 9 députés proches de l’ANC, selon l’UFC

« La Cour, ni dans le dispositif, ni dans la décision finale, n’a fait état d’une quelconque réintégration » de 9 députés proches de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition) de Jean Pierre Fabre, a affirmé l’Union des Forces de Changement (UFC), principal parti d’opposition de Gilchrist Olympio dans un communiqué rendu public.

Le bureau de l’UFC « se félicite du dénouement heureux de ce feuilleton qui n’a que trop duré ».

« L’UFC reste sereine et invite tout un chacun à plus de responsabilité dans l’intérêt supérieur de la nation (…) Que le député soit l’homme de bonne foi qui respecte le serment prêté, la parole donnée et l’engagement pris », souligne le texte du communiqué.

La récente décision de la Cour de justice de la CEDEAO dans l’affaire des 9 députés proches de l’ANC, continue de susciter de vive polémique au sein de la classe politique.

Selon une déclaration publiée jeudi lors d’une conférence de presse, l’ANC a estimé que l’arrêt « établit clairement que les neuf députés n’ont jamais démissionné de leur mandat parlementaire et ordonne à l’Etat du Togo de réparer la violation des Droits de l’Homme dont ils sont victimes ».

Pour l’Etat togolais, la Cour de justice de la CEDEAO n’a jamais signifié dans son arrêt que ces députés retrouveront leur siège au Parlement.

D’où la nécessité pour la Cour de justice de la CEDEAO d’expliquer dans un langage terre à terre, l’extrait de son arrêt qui donne lieu à ces interprétations qui empoisonnent le climat politique.

Junior AUREL

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