Baisse notable des décès liés aux accidents de la route : 473 morts en 2015 contre plus de 800 en 2014

Les accidents de la route ont fait 473 morts en 2015, contre plus de 800 en 2014, une baisse notable des chiffres suite aux mesures prises par le gouvernement, a indiqué le ministre de la sécurité le Colonel Yark Damehame.

Ces dernières années, les décès liés aux accidents de la route ont fortement grimpé, ce qui a poussé le gouvernement a tapé du poing sur la table : 408 morts (2009) et 4.273 blessés, 470 morts (2010) et 6.241 blessés, 739 morts (2011) et 9.376 blessés et 753 morts (2012) et 9.589 blessés.

En 2013, 640 personnes sont décédées et 7.638 blessés enregistrés. Le record a été battu en 2014 avec plus de 800 décès.

« Avant fin 2014, le chef de l’Etat avait décidé de déclarer l’année suivante, l’année de la sécurité routière. Un certain nombre de mesures avaient été prises par le gouvernement, pour rendre nos routes moins mortelles », a précisé le ministre lors d’une conférence de presse. Il avait à ses côtés, son collègue des infrastructures et des transports Ninsao Gnofam.

« Alors pour l’année 2015, nous avons enregistré 473 morts. Il faut reconnaître qu’un effort a été fait. Mais, nous pouvons encore faire mieux. Notre objectif, c’est de préserver la vie de nos concitoyens », a-t-il souligné, félicitant les concitoyens pour avoir adhéré spontanément aux mesures par le gouvernement.

L’une des mesures prises par les autorités togolaises est le port obligatoire de casques.

Par ailleurs, le ministre de la sécurité n’a pas passé sous silence l’insécurité grandissante notamment les braquages dans les grandes villes ces derniers mois.

« Les forces de sécurité et de défense font des efforts pour la tranquillité et la sérénité de nos populations. Ces derniers temps dans la sous-région, en particulier dans notre pays, nous avons eu des cas de criminalité. Nous avons été plusieurs fois interpellés, surtout durant le dernier trimestre de l’année 2015 », a reconnu le ministre pour qui le phénomène s’explique par le fait que beaucoup de délinquants ont été libérés pendant cette période, après avoir purgé leur peine.

« Certains ont malheureusement repris. Le gouvernement avait donné des instructions et aujourd’hui, l’effort est perceptible. Mais ce n’est pas encore fini, car les forces de sécurité et de défense continuent dans la même dynamique pour sécuriser davantage nos populations », a-t-il martelé. FIN

Edem Etonam EKUE

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