Faure Gnassingbé (chef de l’Etat togolais et président en exercice de la Cédéao) et son homologue nigérien et président en exercice de la force régionale antijihadiste G5-Sahel Mahamadou Issoufou, sont attendus ce lundi à Ouagadougou où ils se rendront sur les lieux des attaques perpétrées vendredi.
Les deux chefs d’Etat auront d’abord, un entretien en tête-à-tête avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Maman Sidikou (secrétaire permanent du G5 Sahel), sera aussi présent.
Ouagadougou a été victime vendredi d’une double attaque qui a visé l’ambassade de France et l’état-major général des armées, faisant une trentaine de morts.
Le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué ces attaques, affirmant avoir agi en représailles à une opération française au Mali.
Faure Gnassingbé a réagit, après des attaques terroristes, faisant part de sa « consternation ».
« C’est avec grande préoccupation et consternation que je suis depuis quelques heures les attaques terroristes qui ont encore une fois endeuillé la ville de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Précisons que le président nigérien a de son côté, a condamné ces « attaques terroristes », qu’il a qualifiées de « lâches et barbares ».
En rappel, la force du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) a été lancée début 2017.
Elle a pour mission notamment de combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la région sahélienne.
Cette force — qui sera composée à terme de 5.000 hommes — devra être opérationnelle à la fin du mois de mars. FIN
Photo @ Archives.
Edem Etonam EKUE
