Attaque du bateau battant pavillon ghanéen « Lu Rong Yuang Yu 917 » : Un mort, trois disparus et quatre chinois retenus à bord du navire piraté

Une marin ghanéen est décédé et trois autres sont portés disparues dans un acte de piraterie dont a été victime dimanche dernier, au large de Takoradi (Ghana), le navire de pêche baptisé « Lu Rong Yuang Yu 917 » battant pavillon ghanéen, ayant à son bord 22 ressortissants ghanéens et 06 ressortissants chinois, a appris l’Agence Savoir News dans un communiqué du Haut conseil pour la mer.

Quatre marins chinois ont également été retenus à bord du navire piraté.
Selon le communiqué lu sur les médias d’Etat, ledit navire se trouvait dans les eaux internationales au moment où les autorités togolaises ont été saisies.

« Une cellule de crise coordonnée par le Préfet maritime a immédiatement été activée avec l’ensemble des administrations concourant à l’action de l’Etat en mer. Une unité navale de la Marine nationale en patrouille, a reçu l’ordre de se mettre à la poursuite du navire piraté », indique le communiqué.

Les différentes injonctions effectuées par patrouilleur de la Marine nationale (tirs de sommation et autres tentatives) afin de stopper ledit navire n’ont pas dissuadé les pirates qui ont poursuivi leur fuite, emportant avec eux quatre marins chinois.

« Il est à déplorer qu’un marin ghanéen blessé par arme blanche par les pirates à bord, a succombé à ses blessures au cours de sa prise en charge. De même, trois autres marins de la même nationalité sont portés disparus et quatre marins chinois sont retenus à bord du navire piraté », déplore le Haut conseil pour la mer.

Selon le communiqué, 24 otages ont pu se libérer en se jetant à l’eau. Ils ont ensuite été promptement secourus et embarqués à bord des patrouilleurs togolais. Il est également à signaler que la Marine béninoise qui avait été saisie par la Marine togolaise, a déployé un de ses patrouilleurs sur zone pour prendre le relais et poursuivre les pirates.

« Dans la gestion de ce malheureux incident, la Marine nationale a prouvé sa capacité à sécuriser les eaux sous juridiction togolaise, et au-delà à intervenir dans les eaux internationales », souligne le communiqué, indiquant que cette crise a été également l’occasion de mettre en évidence la collaboration et le partage d’informations au niveau international dans la lutte contre la piraterie maritime. FIN

Ambroisine MEMEDE

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