Afrique : Les femmes dans les Bâtiments et Travaux Publics (BTP), une denrée rare

Qualifiées à tort ou à raison de «sexe faible», les femmes en général et celles africaines en particulier n’ont été associées du moins historiquement à l’exercice de certains métiers.

Elles sont plutôt considérées comme «les choses des hommes» et consacrent le clair de leur temps aux travaux de ménage.

Il a fallu des luttes et des revendications émancipatrices avant qu’elles ne commencent par exercer certains métiers.

Et là encore, la société à tôt fait de stériotyper le débat en collant à beaucoup de métiers, l’étiquette de “métiers d’homme”.

Ceux liés aux Bâtiments et Travaux Publics (B.T.P.) en font partie.

Et pourtant, ces dernières années, les femmes africaines sautent, timidement, le verrou de ces métiers dits d’homme. Ceci est un coup de projecteur dans l’univers du B.T.P. africain ou les femmes peinent à s’imposer en grand nombre.

Le B.T.P et ses spécificités

Comme son nom l’indique, le B.T.P. prend en compte la construction des Bâtiments et Travaux Publics, c’est-à-dire les routes, les pavages et les gros chantiers de l’État et du privé.

C’est un corps de métier qui nécessite de grandes études, surtout pour les concepteurs de projets.

Ce sont eux qui sortent souvent des universités et plus précisément le secteur du génie civil: c’est la classe des élites du B.T.P.

Il y a ensuite les exécutants: les maçons, les plombiers, les menuisiers, les coffreurs, les peintres, les électriciens qui peuvent être formés sur le tas ou dans les écoles spécialisées.

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Et enfin le corps de contrôle qui veille au respect des normes et dosages pour la qualité des travaux. On dénombre à cet effet, trois grands secteurs dans le macrocosme du B.T.P. Or, vu de loin, beaucoup pensent, que, quand on parle du B.T.P, se sont seulement les chantiers et les forces physiques que les ouvriers déploient sur le terrain.

Qu’en est-il alors des raisons qui justifient le désintérêt des femmes africaines pour le B.T.P.

Les raisons qui expliquent le désintérêt des femmes africaines pour le B.T.P

La première raison est d’ordre historique et sociologique, car selon la société tradionnelle africaine, le B.T.P. est un métier d’homme parce que nécessitant d’effort physique.

Et la femme qui s’entête d’ailleurs à intégrer ce monde d’homme est mal vue. Son époux peut même recevoir toutes sortes de pressions venant de sa famille pour décourager cette dernière. À défaut, elle est considérée comme une femme de mœurs légère.

La deuxième raison découle de la première. Il s’agit d’une manque d’information. Puisque dans le B.T.P. il y a des métiers qui nécessite des efforts physiques et d’autres non. Le métier d’architecte par exemple est un métier technique.

Et sur ce point, il n’existe plus aujourd’hui un métier au monde, même ceux à risque dans lequel vous ne verrez plus de femmes.

Donc c’est une erreur que de parler de métier d’homme et/ou de femme vice-versa. La dernière raison pour laquelle les femmes ne vont pas au B.T.P., c’est la quasi absence d’orientation des parents.

Le B.T.P est un métier d’avenir et rares sont ceux qui y trainent leurs godasses pour, au finish, devenir chômeurs. Avis donc à nos sœurs qui hésitent encore.

Par construire-en-afrique