Affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali: Une délégation onusienne reçue par Faure Gnassingbé

Faure Gnassingbé et Mme Amina Mohammed

Mme Amina Mohammed (vice-secrétaire générale des Nations unies) et Mahamat Saleh Annadif (représentant spécial chargé du bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel) ont été reçus jeudi à Lomé par le président Faure Gnassingbé, le dossier des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali au menu de l’entretien.

Les échanges du chef de l’État avec la délégation onusienne ont essentiellement porté sur le contexte sécuritaire régional, l’engagement constant du président  Faure Gnassingbé pour la paix, et, en particulier, la médiation togolaise pour une résolution concertée de la situation des soldats ivoiriens arrêtés au Mali le mois dernier.

« J’ai reçu en audience, ce 11 août 2022, Madame Amina Mohammed, vice secrétaire générale des Nations unies, et Monsieur Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial chargé du bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel. Nous avons abondamment échangé sur la sécurité régionale, notamment les efforts du Togo pour une résolution concertée de la situation des soldats ivoiriens arrêtés au Mali, et la contribution togolaise aux missions de maintien de la paix », a déclaré le président togolais sur son compte Twitter.

Faure Gnassingbé et la délégation onusienne

« La paix sous-régionale est une préoccupation partagée pour laquelle le Togo reste fermement engagé », a-t-il précisé.

Le rôle du Togo a été salué à nouveau par la vice-secrétaire générale des Nations unies, qui s’est félicitée des initiatives du président Faure Gnassingbé, et réitéré la confiance de son organisation pour une issue satisfaisante sous les auspices du médiateur togolais.

Le chef de l’État togolais, médiateur dans la crise qui secoue le Mali et la Côte d’Ivoire dans l’affaire des « 49 militaires », avait déjà reçu le 28 juillet dernier, les délégations malienne et ivoirienne.

Rappelons que les 49 militaires ivoiriens sont détenus depuis le 10 juillet à Bamako. Abidjan avait exigé le 12 juillet, la libération « sans délai » de ses 49 militaires arrêtés « injustement ». Pour Bamako, il s’agit plutôt de « mercenaires » qui cherchent à déstabiliser le pays. FIN

Junior AUREL