Adhésion du Togo au Commonwealth: Nouvelle mission d’évaluation à Lomé

Mme Victoire Tomégah-Dogbé

Une nouvelle mission d’évaluation du secrétariat général du Commonwealth séjourne à Lomé pour une série de rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre de l’adhésion du Togo à ladite organisation, a appris lundi soir l’Agence Savoir News de source officielle.

C’est la troisième mission au Togo, qui a entamé le processus de son adhésion au Commonwealth depuis 2014.

En février et en juin 2017, deux missions d’experts ont rencontré à Lomé les représentants d’institutions comme la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), des responsables de partis politiques et de la société civile, ainsi que des organisations de femmes et de la jeunesse.

Cette nouvelle mission a rencontré ce lundi, les membres du gouvernement, conduits par le Premier ministre Mme Victoire Tomégah-Dogbé.

Mardi, elle se rendra à l’Assemblée nationale, la Céni, la CNDH et à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).

Mercredi, la mission mettra le cap sur la Cour constitutionnelle, avant de rencontrer les ambassadeurs du Commonwealth accrédités au Togo, la société civile, les médias et les partis politiques (opposition et pouvoir).

Selon une source officielle, l’adhésion du Togo au Commonwealth lui permettra « d’élargir le champ de ses rapports étatiques et de diversifier ses relations d’amitié et de coopération, en se faisant de nouveaux amis et en se rapprochant un peu plus de ses vieux amis tels que la Grande-Bretagne, l’Australie et la Nouvelle Zélande ».

Le Togo est sur les pas du Rwanda, qui a adhéré en 2009 à cette organisation (d’une cinquantaine de pays), 14 ans après le Mozambique lusophone, première nation à devenir membre du Commonwealth sans avoir jamais été un protectorat ni une colonie britannique.

Rappelons que le Commonwealth défend des valeurs communes à tous ses membres telles que l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit. FIN

Junior AUREL