La société Vlisco qui a bouclé ses 170 ans d’existence cette année, a organisé samedi à Lomé, une soirée gala pour clôturer en beauté six mois de festivités dédiées à la femme, principale consommatrice des produits de la marque.
Plusieurs personnalités dont Mme Victoire Tomegah-Dogbé (ministre en charge du développement à la base) et Mme Bernadette Legzim-Balouki (ministre en charge du commerce), étaient présentes.
Des partenaires grossistes dont Mme Dédé Creppy, ainsi que des artistes consommatrices des produits Vlisco, étaient également de la fête.
Cette soirée apothéose a été marquée par un défilé de mode retraçant l’évolution des modes vestimentaires depuis le début de l’aventure Vlisco.
De grands stylistes parmi lesquels Timothée, Chris de mens, Eloi Sessou, Yves De Tal’l, Efua Stanzz, Nadiaka, etc… ont plongé les invités dans un siècle spécial, avec un bouquet final époustouflant.
L’assistance a eu droit au « Mannequin de Challenge », un arrêt subite des mannequins, offrant un tableau, un arrêt sur image où les mannequins en pleine action restent immobiles dans le temps et dans diverses postures, une scène totalement figée, avec l’œil du spectateur mobile et la sensation d’être au beau milieu des mannequins.
Depuis sa création, la marque a à son actif, plus de 350.000 dessins.
Selon Louis Philippe Bartet (directeur de Vlisco/Togo), au-delà de ces chiffres, Vlisco a également créé de l’émotion et une relation très forte avec la clientèle, une relation inquantifiable : « Vlisco n’existerait pas sans les Nana Benz et les Nana n’existeraient pas sans Vlisco ».
Il a rendu hommage aux pionnières ainsi qu’à certaines femmes qui ont donné une autre dimension au commerce du pagne au Togo, avec un clin d’œil à la nouvelle génération de Nanas Benz qui constituent désormais, les piliers de cette activité.
Pour Mme Elvire Sant’anna, c’est la femme africaine qui a fait connaître Vlisco: « Donc Vlisco ne peut pas vivre sans les femmes africaines et les femmes africaines ne peuvent non plus vivre sans Vlisco. Moi je suis de la quatrième génération des Nanas Benz. Et ma fille est également dedans. Nous sommes très heureuses de voir ce soir ces différentes présentations. Quand je me mets en pagne, je me sens belle ».
« A chaque sortie de pagne, on attribue des noms, ce qui crée l’affluence des clients », a pour sa part, précisé Mme Barrigah.
« Lors du défilé, j’ai retrouvé le dessin que j’ai nommé +Chéri je t’attends+, ce tissu est disponible dans ma boutique », a-t-elle souligné.
Notons que cette soirée a été ponctuée d’intermèdes d’artistes, tels que Dee Kwarel et Agboti Yawo et la ghanéenne Wiyalla Makeme qui ont remué la grande salle du Radisson Blu, cadre de l’événement. FIN
Ambroisine MEMEDE
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