16 Jours d’activisme contre les violences faites aux filles et femmes: Échanges avec les jeunes patrons et apprentis à Kpalimé

Quelque 40 jeunes patrons et apprentis (dont 20 filles) et la Jeunesse de +Men Engage+ Togo étaient à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) pour une rencontre d’échanges sur les violences basées sur le genre, axée sur le thème « orangez le monde, financez, intervenez, prévenez et collectez ».

La rencontre a été organisée par MenEngage Togo, réseau composé d’organisations de la société civile œuvrant dans divers domaines de développement dont la justice de genre, la santé sexuelle reproductive et Doit (SSRD), la lutte contre les Violence Basée sur le Genre (VBG).

La rencontre s’inscrit dans le cadre des activités des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Elle entend attirer l’attention de la population togolaise sur les violences faites aux femmes et aux jeunes filles et encourager un travail transformateur de genre.

L’objectif est de contribuer à la réduction des violences (sous toutes ses formes) faites aux jeunes filles surtout en milieu scolaire et extra-scolaire. Il s’agit d’échanger avec les jeunes patrons et apprentis sur la problématique liée aux VBG, leur faire prendre conscience, répertorier des actions pouvant réduire la VGB en milieux scolaires et extra-scolaires et d’organiser une émission radio sur l’implication des jeunes garçons et filles dans la lutte contre les VBG.

Les participants, lors des travaux

Ainsi du 25 novembre au 10 décembre, le réseau MenEngage dont le secrétariat est assuré par l’ONG AFAD, a mené plusieurs activités d’échange avec les groupes cibles donnés, sur les formes de violences basées sur le genre et la nécessité de mener des actions concrètes pour vraiment apporter leurs contributions à la lutte contre les VBG.

Les échanges ont été organisés avec les jeunes élèves et étudiants en ligne à Lomé, et avec les jeunes de la chambre des métiers de Kpalimé, pour réfléchir et débattre sur la thématique. Il y a eu en outre des émissions radio, des campagnes médiatiques. Des sketchs ont été élaborés par une organisation membre en particulier GRADH qu’on a passées lors des émissions radio toujours dans le cadre de la prévention des VBG.

La rencontre a été marquée par la présentation de l’application «Akofa», créée par le Groupe d’action Femme Démocratie et Développement (GF2D), afin de permettre à tout individu, dénoncer les cas de violences basées sur le genre de façon anonyme ou d’avoir des informations sur les violences basées sur le genre.

Pour utiliser cette application qui vise à lutter contre les violences basées sur le genre, il suffit d’enregistrer le numéro Whats’App (93 96 89 89) dans votre téléphone et envoyer un message Whats’App à ce numéro et le robot vous répond ainsi de suite.

Le groupe des participants

Pour Kossi Adolphe Galley (président du comité des Jeunes du Réseau MenEngage Togo), les VBG sont légion et l’engagement des hommes et garçons (souvent auteurs des VBG) rendrait plus efficace cette lutte contre VBG, afin de partager les opportunités, privilèges et pouvoirs avec les femmes et filles, étant tous des humains devant jouir des mêmes droits.

« Quand on parle de la lutte contre les VBG, nous sommes tous interpellés, et particulièrement la jeunesse a un rôle à jouer pour changer de comportement et améliorer les efforts qui sont faits. Si la jeunesse comprend aujourd’hui l’importance de cette lutte, et si elle fait des efforts pour être transformée, nous croyons que, c’est toute une génération qui est transformée et c’est un monde meilleur qui se prépare » a conclu M. Galley.

Pour Dovi Mawuli Tomety (coordonnateur de l’ONG AFAD), la VBG sévit actuellement dans tous les domaines d’activités humaines. C’est pourquoi, dit-il, certaines organisations comme AFAD se sont engagées pour faire face à ces fléaux pour attirer l’attention des uns et des autres sur l’importance à accorder à la protection des femmes et des filles contre la violence que la nature humaine leur inflige.

« Cette lutte tout le monde doit être engagé pour que la lutte contre ce fléau soit efficace », a appuyé Dogo Tchalla (secrétaire général de la commune de Kloto 1). FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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