Vœux du nouvel An du PR : Les togolais doivent attendre le 3 janvier

Très attendus par les togolais, les vœux du nouvel An du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé interviendront le 3 janvier, a appris l’Agence Savoir News de source officielle.

« Le président de la République Faure Gnassingbé présentera ses vœux du nouvel An à la nation, le mercredi 3 janvier », a annoncé dimanche soir au début du journal de 20H à la télévision nationale (TVT), la présentatrice.

Ses vœux présentent un caractère particulier, car ils interviendront à une période où le Togo traverse une profonde crise. Encore plus, c’est la première fois que le président Faure Gnassingbé s’adressera « directement » à tous les togolais, depuis le début de la crise en août.

Selon des sources concordantes, la situation que traverse le Togo, sera abordé par le premier magistrat du pays dans ce message.

« C’est tout à fait normal que le sujet soit abordé. Ne supputons pas, attendons le 3 janvier », a confié à l’Agence Savoir News, un proche du président de la République.

Le Togo est plongé dans une nouvelle crise depuis plus de quatre mois, avec des manifestations à répétition de la coalition de l’opposition. Les 14 partis politiques de ce regroupement exigent notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.

Ils réclament également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.

Comme bilan depuis le début de la crise: au moins 14 morts (dont deux militaires lynchés), plusieurs blessés et des édifices publics et maisons privées saccagés et incendiés.

Au plan économique, le pays a également reçu un grand coup, selon des grands économistes.

La communauté internationale a appelé les protagonistes de la crise à des discussions, afin de trouver une solution durable à cette crise.

Pour l’instant, le dialogue annoncé depuis début novembre par le gouvernement, peine à démarrer.

Outre les mesures d’apaisement exigées par l’opposition, les deux parties sont à couteaux tirés sur la présence ou non d’un médiateur à ces discussions.

Cette semaine, des milliers de Togolais ont encore battu le pavé (à l’appel de la coalition) à Lomé et dans plusieurs villes du pays mercredi, jeudi et samedi. FIN

Edem Etonam EKUE

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