Violences à Sokodé : Le groupe des centristes demande l’intervention « directe » de Faure Gnassingbé

Francis Ekon.

Le groupe des centristes a invité le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé à intervenir « directement », afin de mettre un « terme » aux violences enregistrées ces derniers jours à Sokodé, localité située à environ 336 km au nord de Lomé.

Siège du parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam vandalisé et repeint par des individus, celui de l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir) incendié et vandalisé, un monument également vandalisé : tel a été le tableau des actes de violences enregistrés entre le 26 et 29 octobre dans cette ville.

Dans la foulé, des forces de l’ordre auraient assiégé certaines localités et tabassé des populations. Elles auraient fait usage de gaz lacrymogènes, selon certaines personnes jointes au téléphone par la rédaction de l’Agence Savoir News. Pour l’instant, aucune source officielle n’a confirmé ces actes.

Dans un communiqué rendu public, le groupe des centristes appelle à une « désescalade rapide des provocations et des agressions, d’où qu’elles proviennent ».

Il demande une «intervention directe de l’exécutif en particulier du Président de la République, afin de mettre un terme à une situation qui, si elle devrait perdurer, menacerait encore la paix et la concorde nationales ».

Le groupe des centristes « appelle les populations togolaises en général, et celles de la préfecture de Tchaoudjo en particulier, à privilégier en toutes choses la voie du dialogue et de la concertation pour la résolution de tout contentieux politique ».

« En dernier ressort, la saisine de l’autorité judiciaire devrait permettre de renouer avec la paix et le vivre ensemble », souligne le communiqué signé de Francis Ekon (Président du groupe des centristes).

En rappel, le groupe des centristes est composé de trois partis politiques : la Convention Patriotique Panafricain (CPP), le Parti Démocratique Panafricain (PDP) et le Nouvel Engagement Togolais (NET).

Précisons que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition était également montée au créneau pour condamner ces violences, et solliciter l’intervention de la Cédéao. FIN

Edem Etonam EKUE