Un message du président ghanéen à Faure Gnassingbé, la « sécurité » en bonne place

Le président Faure Gnassingbé et le ministre ghanéen.

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a reçu lundi Albert Kan-Dapaah, ministre ghanéen de la sécurité, porteur d’un message du président Nana Akufo-Addo, a appris mardi l’Agence Savoir News de source officielle.

« Je suis venu transmettre le message du président Nana Akufo-Addo à son homologue du Togo. Nos deux pays travaillent ensemble depuis des années en vue de renforcer les liens de coopération », a déclaré le ministre ghanéen à la sortie de l’audience.

« Il est très important de se rencontrer périodiquement pour échanger sur divers sujets. Pour le bien de nos peuples, nos deux présidents se consultent régulièrement sur des questions d’intérêt commun, notamment sécuritaire », a précisé M.Kan-Dapaah.

« Le chef de l’État togolais a très bien accueilli le message », a-t-il ajouté.

La sous-région ouest-africaine est confrontée, ces dernières années, à des menaces terroristes. Les attentats quasi-quotidiens qui secouent certains pays limitrophes notamment le Burkina Faso en sont une illustration.

Les autorités togolaises ont décidé de prendre le taureau dans les cornes, en créant récemment, un « comité interministériel » de  prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. Il a pour mission principale d’œuvrer « à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau et de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité pour une prévention et une lutte efficace ».

Il est composé de représentants des départements ministériels impliqués, des leaders d’opinion et de la société civile. Les forces de défense et de sécurité présentes sur le terrain doivent être accompagnées et soutenues par des mesures multisectorielles et transversales visant à prévenir l’extrémisme violent, surtout dans les zones à risque. FIN

Edem Etonam EKUE