UA: Un sommet extraordinaire de la Cédéao, présidé par Faure Gnassingbé à Addis Abeba

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a présidé ce dimanche à Addis-Abeba, un sommet extraordinaire de la Cédéao, en marge des travaux du 30è sommet de l’Union africaine, a appris l’Agence Savoir News de source officielle à Lomé.

Au menu des discussions : les sujets relatifs aux projets d’adhésion à l’organisation, les défis sécuritaires, les réformes institutionnelles et les différentes crises que traversent certains pays dans la sous-région notamment la Guinée Bissau et le Togo.

La Guinée Bissau est en proie à une crise politico-institutionnelle. Une mission dépêchée mi-janvier à Bissau par le président en exercice de la Cédéao Faure Gnassingbé et conduite par le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey a constaté « qu’aucun progrès significatif » n’a été accompli pour la mise en œuvre des différents accords, à l’expiration du délai de 30 jours accordées aux autorités bissau-guinéennes par le sommet d’Abuja.

Ainsi, un rapport a été produit aux chefs d’Etat de la Cédéao, en vue d’éventuelles sanctions à l’endroit de ceux qui entravent l’application effective desdits accords.

Concernant la crise qui secoue le Togo, le dialogue annoncé depuis début novembre par le gouvernement, peine à démarrer.

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition — qui manifeste contre le régime en place depuis septembre — exige un certain nombre de « mesures d’apaisement » avant le démarrage des pourparlers, notamment la libération de toutes les personnes interpellées dans la foulée des manifestations et des personnes encore détenues dans l’affaire des incendies des marchés.

En rappel, la coalition exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger. Certains leaders de ce regroupement demandent ouvertement le départ du président Faure Gnassingbé.

La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises, les protagonistes de la crise à des discussions, afin de trouver une solution durable à cette crise.

Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de passage à Lomé vendredi dernier, a une fois encore plaidé pour la tenue dans les meilleurs délais de ce dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Il a réaffirmé la volonté des Nations Unies, d’accompagner le Togo, dans le cadre des pourparlers. FIN

Junior AUREL

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