Togo /L’heure du bilan a sonné à ANADEB, des ateliers d’autoévaluation de la mise en œuvre du PSMICO dans chacune des 5 régions du pays

L’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) du Ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a animé du 20 au 29 octobre 2014 dans chacune des cinq régions du Togo, des ateliers d’autoévaluation de la mise en œuvre du Programme de Soutien au Micro projet Communautaire (PSMICO) pour la période 2012-2014.

En effet, le PSMICO veut amener toutes les communautés à la base du Togo à se doter des infrastructures socio collectives de base (bâtiments scolaires, magasin de stockage, hangar de marché, point d’eau, centre de santé, etc) et à mieux les gérer.

Les ateliers d’auto évaluation, premier du genre depuis la mise en œuvre du programme, visent à dresser, avec les leaders d’une dizaine de communautés bénéficiaires dans les Savanes, un bilan et identifier des pistes d’amélioration pour une meilleure atteinte des objectifs du programme.

Les échanges porteront sur le processus de mise en place des infrastructures et le dispositif défini par chaque communauté pour la pérennisation des ouvrages mis à leur disposition.

Après l’atelier d’auto évaluation au niveau de chaque région, des visites d’analyse des besoins ont été effectuée dans les communautés qui ont adressé des demandes à l’ANADEB pour le compte du PSMICO.

Les recommandations issues des ateliers et les résultats des visites des communautés ayant soumis des demandes à l’Agence seront pris en compte dans le plan de travail de l’Agence pour 2015.

Au total, le PSMICO a construit en trois ans 135 hangars de marché, 5 blocs administratifs, 74 salles de classes, 3 maisons des jeunes, 8 ouvrages pour les GIPATO, 34 blocs latrines, 5 boucheries, 30 boutiques, 2 centres de santé, 13 forages, 27 magasins de stockage, etc.

Les participants aux ateliers ont été unanimes sur le soulagement obtenu avec les différentes infrastructures que ANADEB leur a été permis d’avoir.

Pour certains, le bâtiment scolaire a fait augmenter l’effectif des élèves qui est passé de 86 à 185 (EEP Bohou Adjamada), pour d’autres (Bassar), les nouvelles infrastructures marchandes ont augmenté les taxes collectées par la Mairie.
Elles sont passées de moins de 100.000 F à 150 000 F.CFA par jour d’animation. FIN

Source : Ministère du développement à la base

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