Une campagne de sensibilisation sur les mariages précoces et les grossesses en milieu scolaire s’est déroulée jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), à l’intention des jeunes de la localité et ses environs, a constaté l’Agence Savoir News.
L’Assistance a été également sensibilisée sur l’importance de l’enregistrement des naissances. Cette activité à laquelle a pris part le Préfet de Kloto, s’inscrit dans le cadre de la célébration en différé de la journée de l’enfant, observée le 16 juin de chaque année.
Organisée par le Conseil Consultatif Préfectoral des enfants (CCPE) de Kloto, cette séance de sensibilisation a pour objectif notamment d’attirer l’attention des populations sur la nécessité de protéger et de promouvoir les droits des enfants.
Les membres du CCPE-Kloto, ont, à travers deux sketches, attiré l’assistance du public sur l’importance de l’enregistrement des naissances et de la lutte contre les grosses précoces et le mariage précoce en milieu scolaire.
Le premier sketch a mis en exergue la situation d’un jeune garçon qui, à défaut de l’acte de naissance a raté beaucoup d’occasion dans la vie et est devenu une charge pour sa famille. Le deuxième retrace la situation d’une jeune fille, qui, ayant refusé de suivre les conseils de ses parents, est tombé enceinte. Une grossesse que l’auteur refuse de reconnaître.
La rencontre a également été marquée par des messages de plaidoyer (relatifs au respect de tous les droits des enfants) à l’endroit des autorités du pays, des parents, des leaders communautaires et religieux et des acteurs de l’éducation et de la santé.
Dans son allocution, le Préfet de Kloto Kokou Bertin Assan a fait un bref historique de la journée de l’enfant. Cette journée, a-t-il expliqué, a été instituée en mémoire du massacre des enfants de Soweto par le régime de l’apartheid, en Afrique du Sud en 1976 pour avoir revendiqué leurs droits à une éducation non basée sur des principes racistes et discriminatoires.
M. Assan a surtout rappelé aux enfants, qu’au-delà de leurs droits, ils ont aussi des devoirs envers la société et leurs parents. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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