Social: Début ce jeudi de la grève annoncée par la STT, le CHU Sylvanus Olympio fortement touché

La grève de 48 heures annoncée par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a démarré ce jeudi, malgré les discussions entamées mercredi après-midi avec le gouvernement, a constaté l’Agence Savoir News.

A Lomé, plusieurs écoles, lycées et collèges du secteur public n’ont pas travaillé et les élèves abandonnés à eux-mêmes.

Dans des centres de santé publics, la situation est identique. Et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio est fortement touché par ce mouvement de grève. Plusieurs bureaux étaient fermés en milieu de matinée, a constaté l’Agence Savoir News. La morgue du Centre est également fermée. Le service minimum était assuré aux urgences et à la réanimation.

Par contre, l’administration générale fonctionne normalement. Tous les agents des ministères d’Etat parcourus par une équipe de l’Agence Savoir News étaient à leur poste.

Rappelons qu’une délégation de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT) et de la STT, se sont retrouvés mercredi après-midi autour d’une table au ministère de la fonction publique pour « échanger » sur une plateforme des revendications des agents de l’Etat énumérée en huit points.

Après les échanges, les deux parties ont convenu de plusieurs points dont la proposition de l’élaboration d’un chronogramme. Pour la suspension de la grève, la STT a décidé de se référer à leur base.

« La grève ne peut pas être suspendue, après les discussions d’hier. C’est la base qui décide et il faudrait qu’elle soit d’abord consultée. Le Conseil de la Synergie va d’abord se retrouver ce jeudi, afin de déterminer la date de l’Assemblée générale. Pour l’instant, la grève continue », a confié un responsable de la STT.

Rappelons que la STT a été mise en place par certains syndicats au lendemain de la grève suspendue le 21 janvier dernier par les centrales syndicales, après le vote par l’Assemblée nationale du Statut général de la fonction publique.

Pour les responsables de la STT, les travailleurs avaient été floués par les responsables de ces centrales syndicales, qui ont levé un mot d’ordre de grève sans consulter la base. FIN

Nous y reviendrons

Photo @ Archives

Junior AUREL / Lambert ATISSO

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