Rapport « Doing Business 2015 »: Le Togo gagne huit places par rapport à 2014, beaucoup d’efforts favorables à l’activité commerciale

Le Togo a gagné huit places dans le rapport « Doing Business 2015 », rendu public ce mercredi par le Groupe Banque mondiale. Le Togo est passé de la 157è place en 2014 à la 149è place sur les 189 économies étudiées.

Le Togo fait partie des 10 meilleurs « pays réformateurs » qui ont mis en œuvre un total de 40 réformes facilitant la pratique des affaires. Parmi ces dix pays figurent cinq pays d’Afrique francophone (Bénin, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo).

Le rapport « Doing Business 2015 » a été officiellement lancé ce mercredi à Washington en présence des représentants de ces cinq pays.

Au Togo, plusieurs personnalités ont assisté en directe au siège de la Banque mondiale à Lomé à cet événement par le biais d’une vidéo-conférence de presse, séance présidée par le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu (En Photo).

+Doing Business+ présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires et la protection des droits de propriété de 189 pays. Ce rapport mesure les réglementations affectant 11 domaines de la vie d’une entreprise.

Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité de faire des affaires: création d’entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité.

+Doing Business+ mesure également la régulation du marché du travail, ce qui n’est pas inclus dans le classement de cette année.

Précisons que « Doing Business » est l’une des publications phares du Groupe de la Banque mondiale qui analyse les réglementations des affaires qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, y compris les phases de création, d’expansion et de clôture.

« Doing Business »ne mesure pas tous les aspects de l’environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs. Par exemple, le rapport ne prend pas en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers.

Rappelons que le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement.

Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (AID), la Société financière internationale (SFI), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. FIN

Nous y reviendrons

Junior AUREL/ Abbée DJAGLO

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