Projet +Amélioration de la sécurité alimentaire+ : Les activités lancées à Lavié

Photo de famille des acteurs après la cérémonie de lancement du projet.

Les activités du projet +Amélioration de la Sécurité Alimentaire+ (ASECUA) ont été officiellement lancées mardi au terme d’une messe présidée par le révérend Père Ephrem Folly (secrétaire général diocésain de l’OCDI/Caritas Kpalimé) à Lavié (localité située à environ 135 kilomètre au nord-ouest de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Ce Projet dans le Diocèse de Kpalimé, fait partie du plan stratégique initié par l’OCDI avec l’appui de Misereor, pour contribuer non seulement à l’amélioration des conditions de vie des populations dans sa zone, mais aussi renforcer ces communautés d’abord pour leur assurer l’accès aux produits alimentaires, ensuite les rendre autonomes financièrement.

C’est dans cette dynamique d’améliorer la situation alimentaire des populations que dans la phase de mise en œuvre de ce projet, des actions sont prévues en faveur de 300 riziculteurs dont 110 femmes, 150 producteurs de maïs dont 50 femmes et 150 ménages éleveurs dans les préfectures de Kloto, Kpélé et Agou.

Le projet prend en compte une population dont l’âge est compris entre 35 et 62 ans. Ainsi à travers ce projet, les ménages touchés disposeront des connaissances et techniques améliorées en production du riz, du maïs et en élevage des volailles et des petits ruminants d’une part, et des connaissances sur la gestion des ressources économiques. Ce qui pourra leur permettre d’augmenter leurs revenus et résilience économique pendant une durée de 3 ans de janvier 2019 à décembre 2021.

L’appui technique apporté aux bénéficiaires du projet se fera à travers des formations dans les champs écoles agriculteurs.

A travers ce lancement, il s’agit de permettre aux différents partenaires directs et indirects de s’informer sur la mise en œuvre du Projet dans le diocèse de Kpalimé, afin de leur permettre de prendre connaissance des principaux mécanismes et enjeux pour l’atteinte des résultats escomptés.

Les bénéficiaires ont participé à la planification du projet grâce aux diagnostics participatifs. Ces diagnostics ont permis aux groupes cibles de pérenniser leur situation en relevant les problèmes rencontrés, le plus souvent dans l’exécution des activités.

Il s’agit à terme, d’accroître le rendement, de disposer de nourritures tout au long de l’année, de disposer de revenus nécessaires pour la consommation, d’adapter les systèmes de production aux changements de la pluviométrie et aux conditions de l’heure, de produire les cultures dans la protection de la santé humaine et de l’environnement et de développer les bonnes pratiques de gestion durable des ressources naturelles.

Le gestionnaire du projet Gondi Agbéko Yaovi Guy a souligné que l’atteindre des résultats, sera d’abord une responsabilité des communautés.

« Le développement est d’abord une action personnelle avant d’être collective, pour ensuite rejaillir sur la communauté », a-t-il souligné.

Il a invité les communautés à jouer un grand rôle sur tous les plans.

Pour le secrétaire général adjoint de l’OCDI/Caritas le Rév. Père Laurent Adadji chargé du suivi évaluation du projet, l’homme est un tout, il est esprit et matière : «celui qui a faim, ne peut pas écouter la parole de Dieu, de même celui qui a faim, ne peut pas bien prier ».

« L’Église ne prend pas seulement en compte la partie spirituelle, elle considère aussi la partie matière (…) L’Église a ces trois fondement : apporter la bonne nouvelle, passer au sacrément pour renforcer les personnes qui ont écouter la parole de Dieu et les aider à se prendre en charge par des conseils et des aides en vue d’avoir des hommes bien équilibrés sur tous les plans », a-t-il souligné. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE