Prévention de la torture : Des représentants d’ODDH et de la société civile formés à Lomé

Quelque 25 représentants de quatre Organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) et de la société civile venus de toutes les régions du pays ont entamé ce mercredi à Lomé, une formation de deux jours axée sur le thème: « Prévention de la torture: rôle de la société civile », a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Les structures représentées à cette formation sont: Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-TOGO), Amnesty International et l’Union chrétienne des jeunes gens (UCJG).

Plusieurs personnalités dont la représentante du ministre des Droits de l’Homme ont assisté à l’ouverture de cette formation qui permettra aux ODD et société civile représentées de jouer convenablement leur rôle de plaidoyer en vue de l’adoption rapide de l’avant-projet de la loi organique de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Cette rencontre permettra surtout de renforcer les compétences techniques de ces acteurs de la société civile en matière de prévention de la torture, de les informer sur le fonctionnement du mécanisme national de prévention de la torture et la loi organique de la CNDH.

Selon Me André Afanou, le directeur exécutif du CACIT, l’avant-projet de loi organique de la CNDH (validé à en juin dernier lors d’un atelier) revêt d’un caractère important pour le Togo, parce que le texte prévoit le mécanisme national de prévention de la torture.

« Nous voulons être plus vigilants pour accompagner les autorités dans leurs activités de lutte contre la torture. Et nous ferons tout pour que ceux qui ont été des auteurs de torture au Togo soient punis comme l’exige la loi », a-t-il souligné.

Pour Mme AleGonh-Goh Gbana Manwolodjouya, représentante du ministre des Droits de l’Homme, l’attachement des organisations de la société civile à lutter contre l’impunité, est l’une des préoccupations majeures du gouvernement qui lutte pour l’enracinement de la justice sociale.

« Aucun développement n’est possible sans la culture de la démocratie et de l’enracinement de la justice sociale. Le présent atelier de renforcement vient en appui aux préoccupations du gouvernement qui joue un rôle afin que la justice soit impartiale et que personne ne soit torturée », a-t-elle souligné.

Elle a invité les participants à prendre en compte les communications suivies de débats dans un contexte de partage de savoir et d’expérience. FIN

Nicolas KOFFIGAN

Savoir News, La Maison de L’INFO

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