Présidentielle : A Dapaong et Mandouri, les promesses fermes de Faure

Faure Gnassingbé à Mandouri

Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a poursuivi dimanche son périple entamé depuis le début de la campagne, en vue de la présidentielle du 22 février.

Il a mis le cap sur Dapaong et Mandouri (dans les préfectures de Tône et de Kpendjal) où il a été chaleureusement accueilli par des populations en liesse. A ces deux étapes, le président de la République a fait des promesses fermes.

« Dans mon programme, nous avons prévu que pour le prochain quinquennat, nous puissions réaliser au moins 4 000 km de piste rurale et surtout que nous puissions concevoir un plan de désenclavement pour que plus aucune partie de notre pays ne soit totalement inaccessible », a précisé Faure Gnassingbé.

« Nous avons fait de l’agriculture notre priorité et nous voulons nous donner les moyens de réussir à transformer, à moderniser cette agriculture (…) Aujourd’hui, en moyenne pour chaque préfecture, pour la prochaine campagne agricole, ce sont 2,5 milliards de F.CFA que nous mobilisons au profit des producteurs agricoles, pour nos jeunes qui veulent bien s’adonner à cette activité. À chaque fois qu’il y aura des Zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP), 30 % des terres au moins seront réservées à nos agricultrices », a-t-il promis.

« Ce que nous voulons aujourd’hui », a-t-il poursuivi, « c’est transformer cette agriculture pour qu’elle ne serve pas seulement à notre subsistance, mais aussi aller vers l’agriculture commerciale ».

« Nous sommes en discussion avec des investisseurs chinois qui sont intéressés par notre coton et le potentiel d’emplois de ces investissements, ce sont 30.000 emplois pratiquement la moitié de notre fonction publique, pour un seul investissement dans le secteur du coton », a précisé le chef de l’Etat.

Le chef de l’État n’a pas passé sous silence, l’insécurité dans la sous-région, avec des attaques terroristes.

Selon lui, les enjeux sont énormes et le quinquennat qui doit s’ouvrir demande des exigences et des sacrifices.

« L’enjeu, c’est d’avoir la conviction que ce qui nous unit, quelles que soient nos difficultés, reste plus fort que ce qui peut nous opposer en tant que Togolais », a insisté Faure Gnassingbé qui croit savoir que les belles promesses seront réalisées que dans un environnement de paix, de dialogue et de tolérance.

Et pour lui, il s’agit de combattre en priorité l’extrémisme violent, renforcer l’accès des femmes aux soins de santé primaires et surtout favoriser la transformation agricole en cours.

Rappelons que six candidats de l’opposition dont Jean Pierre Fabre (ex-chef de file de l’opposition et l’président de l’Alliance nationale pour le changement/ANC) et Agbéyomé Kodjo (ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement /MPDD) affronteront le président Faure Gnassingbé dans les urnes le 22 février. FIN

Edem Etonam EKUE