Présidence de la Cédéao/ Tractations du Togo ?: « Cette polémique ne nous intéresse pas » (Toba Tanama)

Toba Tanama

Les commentaires suscités par un article publié par la Lettre du Continent faisant état des tractations que mènerait le Togo pour un deuxième mandat du président Faure Gnassingbé à la tête de la présidence de la Cédéao, constituent « une polémique qui n’intéresse pas » les autorités togolaises, a indiqué ce mardi à l’Agence Savoir News Toba Tanama (Directeur de la communication de la présidence togolaise).

Selon La Lettre du Continent, « le président nigérian Muhammadu Buhari a renoncé à succéder à Faure Gnassingbé à la tête de la Communauté économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) », en raison de sa « santé fragile ».

« Le président togolais devait lui passer le flambeau à la mi-juin. M. Buhari a fait connaître sa décision par un courrier adressé aux chefs d’Etat membres de l’organisation sous-régionale via les ambassadeurs en poste (…) Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, s’est entretenu de cette question avec plusieurs de ses homologues, début juin à Bruxelles, en marge des Journées européennes du développement », écrit ajoute La Lettre du Continent, dans l’article titré : « Alerte-Nigeria/ Cédéao: Muhammadu Buhari jette l’éponge ».

« La présidence togolaise n’a pas cette information. Le but visé par le président Faure Gnassingbé, c’est de conduite à bout les chantiers qu’il a ouverts depuis sa  prise de fonction à la tête de la présidence de la Cédéao », a déclaré à l’Agence Savoir News Toba Tanama.

« Il n’appartient pas à un Etat, selon ses propres ambitions, de faire des pieds et des mains pour être président ou non de la Cédéao, et surtout de briguer un second mandat à la tête de l’Institution. C’est vraiment méconnaître les règles de fonctionnement de la Cédéao », a-t-il souligné.

Par ailleurs, les autorités nigérianes auraient rejeté en bloc ce mardi, le contenu de cet article publié par La Lettre du Continent.

Précisons que le sommet de la Cédéao était normalement prévu mi-juin dans la capitale togolaise. La réunion serait reportée à début juillet.

La crise qui secoue le Togo depuis août dernier, occupera une bonne partie de ce sommet. Le 14 avril dernier à Lomé, les chefs d’Etat de la Cédéao avaient demandé à la Commission de la Cédéao de « prendre toutes les dispositions pour apporter son appui aux présidents ghanéen et guinéen (facilitateurs) et de proposer des recommandations qui seront soumises au prochain sommet. FIN

Edem Etonam EKUE