Présence de « milices »: Le gouvernement « rejette avec la plus grande fermeté » les « accusations »

Des partis politiques de l’opposition et plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, ainsi que des médias ont noté la présence de « milices » aux côtés des forces de l’ordre, lors des dernières manifestations de l’opposition, « accusations rejetées avec la plus grande fermeté » par le gouvernement.

« Se référant aux accusations portées par les partis politiques de l’opposition, différentes déclarations font état de la présence de civils armés, agissant aux côtés des forces de défense et de sécurité, les assimilant à des milices privées. Ces accusations, ont bien sûr pour seul objectif de déconsidérer le gouvernement et de pousser leurs partisans à des affrontements violents avec le reste de la population et créer ainsi un profond désordre au Togo », souligne le communiqué du ministre de la sécurité.

Parallèlement, poursuit le texte, « les individus ou groupes organisés font circuler sur les réseaux sociaux, des appels à la vengeance et aux règlements de compte, parfois en représailles aux actes de violence menés par le PNP de M.Atchadam contre ses adversaires politiques : maisons et véhicules brûlés, personnes molestées et quelques fois assassinées malheureusement ».

Le ministre de la sécurité « condamne avec force, tous ces comportements qui ne sont pas de nature à favoriser le retour au calme et à la sérénité pour lesquels les autorités œuvrent sans relâche ».

Il « met en garde leurs auteurs et rappelle sans ambiguïté, que le maintien de l’ordre et de la sécurité relève de la seule responsabilité de l’Etat ».

« Nul n’a le droit de faire sa propre justice. Toute personne prise en flagrant délit de violence, ou faisant l’apologie de celle-ci, répondra de ses actes devant les autorités compétentes et sera traitée avec la plus grande sévérité », avertit le ministre de la sécurité, dont le communiqué a été signé par son collègue de l’administration territoriale.

La communauté internationale a également fait état de ces milices notamment lors des manifestations de la coalition de l’opposition des 18 et 19 octobre dernier.

Ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition exige notamment le « retour » à la constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.

Certains leaders de l’opposition demandent aussi le « départ » du président Faure Gnassingbé.

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers jours, invitant le pouvoir et l’opposition au « dialogue ». FIN

Edem Etonam EKUE

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