Pour une bonne gestion de leurs activités : Opératrices économiques des filières anacarde, karité et soja en formation à Kpalimé

La ville de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) abrite depuis mercredi, deux ateliers (de deux jours), un atelier de formation des opératrices économiques des filières anacarde, karité et soja de Lomé et des régions maritimes et des plateaux sur la gestion des activités génératrices de revenus et un deuxième atelier d’élaboration du plan d’action national du programme d’appui à la régulation du commerce informel du Togo à l’endroit des femmes commerçantes et des spécialistes et experts du commerce informel, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Ces ateliers se situent respectivement dans le cadre de la mise en œuvre  du Projet de durabilité et de renforcement des capacités commerciales de l’Anacarde et du karité au Togo, un projet financé par le gouvernement togolais et le Cadre Intégré Renforcé (CIR) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et du Programme régional d’Appui à la Régulation du Commerce informel dans l’espace CEDEAO.

Ils s’inscrivent également dans la poursuite des différentes réformes entreprises pour faciliter et encourager l’organisation du commerce informel, la gestion des activités de production, de commercialisation et d’exportation des produits togolais afin d’améliorer de façon rapide et tangible la vie des concitoyens dans le pays.

Ces rencontres ont aussi pour objectif de renforcer les compétences des opérateurs économiques pour une meilleure maitrise de la gestion des activités génératrices de revenus pour contribuer à la pérennité financière et de réduire la pauvreté en améliorant les revenus et le niveau de vie des ménages et du Programme d’Appui à la Régulation du Commerce Informel de la CEDEAO.

Il s’agit de les amener à adopter une véritable démarche entrepreneuriale dans le respect des normes de qualité, de gestion des stocks et de la trésorerie pour non seulement assurer la croissance du PIB, mais aussi pour le développement de l’économie togolaise.

Les participants seront édifiés sur la gestion des activités génératrices de revenus, les démarches entrepreneuriales, le respect des normes de qualité, les difficultés liées à la gestion des AGR, la gestion des stocks et de la trésorerie. Ils recevront aussi des notions sur la gestion des tableaux de bord associatifs, la gestion des activités de production, de commercialisation et d’exportation des produits ainsi que la synthèse des cahiers de gestion.

De même, un plan d’action national du Programme d’Appui à la Régulation du Commerce Informel (PARCI) du Togo sera élaboré et validé par les experts et servira de document d’orientation dans l’organisation du commerce informel en rapport avec le Plan national de développement (PND) sur la période 2018-2022 et du PARCI de la CEDEAO.

Pour Abbé Talim (point focal du Cadre Intégré Renforcé), la mise en place d’une activité génératrice de revenus est souvent envisagée à l’échelle d’un micro-projet personnel ou collectif. Il s’agit d’une opportunité pour le renforcement sur le long terme des moyens d’existence d’un individu ou de sa famille.

Le secteur agricole dit-il contribue à plus de 40% au PIB réel contre 23% et 36% respectivement pour les secteurs secondaire et tertiaire.

Il emploi 40,7% de la population active totale et ambitionne de devenir le moteur du développement économique du Togo, à travers le nouveau Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN).

Il a rassuré les participants de la volonté du gouvernement à continuer par jouer sa partition pour contribuer à l’amélioration du niveau de vie des populations et à une meilleure inclusion sociale.

Ces rencontres visent à amener ces acteurs à maîtriser le système de commerce depuis la création du micro-projet, a souligné Paul Bassolawoè Koka, administrateur des Finances et coordonnateur du Secrétariat de Mise en Œuvre du Cadre Intégré Renforcé (SMOCIR).

« Après cette formation, il faut que les femmes soient plus autonomisées et à même d’abandonner certains comportements qui font obstacles à leurs activités et qu’elles soient responsables devant leur famille », a-t-il précisé. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE