Pour réduire le taux d’accidents : Des conducteurs de taxi-motos des Plateaux en formation sur le code de la route et le secourisme à Atakpamé

Des conducteurs de taxi-motos (communément appelés +zémidjans+) ont démarré lundi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), un atelier de formation de cinq jours sur le code de la route et le secourisme, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Organisé par le ministère, de la sécurité et de la protection civile en collaboration avec la Délégation de l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) et l’encadrement technique de l’Association des Pompiers Volontaire (AsPV), cet atelier vise notamment à réduire les accidents de route au Togo.

A l’ouverture des travaux, le préfet de l’Ogou Akakpo Edoh s’est réjoui de la tenue de cet atelier dans sa localité. Il a invité tous les usagers de la route à préserver leur vie et celle des autres, en respectant scrupuleusement le code de la route.

Les participants recevront des notions sur le code de la route et en matière de premiers secours, afin de les rendre aptes à porter aide aux victimes avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Ils recevront également de petites notions de gestion.

Les communications s’articulent autour du secourisme (les premiers gestes qui sauvent), le code de la route, la conduite, la transformation de l’activité de taxi-moto en entreprise rentable.

Ils seront également soumis à des exercices pratiques de simulation en secourisme et en conduite, avec l’application du code de la route.

« Il est très important de renforcer la capacité des usagers de la route notamment les conducteurs des taxi-motos, sur le code de la route et le secourisme pour leur permettre de pratiquer les premiers gestes qui sauvent, car la situation routière donne un tableau sombre », a souligné Roch Lamboni (directeur exécutif de l’AsPV).

Les accidents de la route ont fait 315 morts du 1er janvier au 11 juin, selon le ministre de la sécurité le Colonel Yark Damehame.

Ce dernier a invité les populations à la « remobilisation » et à un « sursaut collectif pour relever le défi ». FIN

D’Atakpamé, Edouard KAM

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