Pour l’UFC : Le Togo ne doit pas être construit dans la « belligérance », car la « politique n’est pas de la guerre »

Des responsables de l'UFC, lors de la conférence de presse.

Le Togo, petit pays d’Afrique de l’ouest d’environ 7 millions d’habitants, ne doit pas être construit dans la « belligérance », car la « politique n’est pas de la guerre », a martelé ce mardi lors d’une conférence de presse Isaac Tchiakpè (l’un des conseillers de Gilchrist Olympio).

Des responsables de l’Union des Forces de Changement (UFC de Gilchrist Olympio), étaient face aux professionnels des médias ce mardi, afin d’aborder certains sujets d’actualité : le recensement électoral, la présence de l’UFC à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), les prochaines élections, la polémique autour de la santé de Gilchrist Olympio etc…

Concernant la Céni, les responsables de cette formation politique ont réaffirmé l’appartenance de ce parti à l’opposition, conformément aux textes.

L’UFC ne peut être instrumentalisée ni par le parti au pouvoir, ni par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, a affirmé Isaac Tchiakpè, avant d’ajouter : «mais nous serons les acteurs de la stabilisation de ce pays ».

« Nous n’allons pas construire ce pays dans la belligérance. La politique ce n’est pas de la guerre. A l’UFC, nous sommes pour cette approche. L’alternance ne doit pas être comprise comme une revanche des uns sur les autres », a-t-il souligné.

« Nous sommes cohérents avec nous-mêmes. Le président national, Monsieur Gilchrist Olympio a tracé une voie : celle du règlement pacifique de la crise par une négociation coopérative en tenant compte de notre histoire », a-t-il poursuivi.

Selon M.Tchiapkè,  quand on s’engage dans une lutte, « il faut s’inscrire dans la durée ».

« Notre approche vise à panser les blessures du passé (…). Ce n’est une question de temps », a ajouté M.Tchiakpè.

« Nous avions longtemps fait dans la confrontation frontale, nous avions eu recours à la force, mais cela n’a pas marché. Nous remercions ce peuple qui a toujours soutenu et solidarisé avec le parti jusqu’au moment où nous lui avons dit : attention. La méthode par laquelle nous vous avons tenu, semble ne pas porter des fruits », a renchéri Folly Gada Ekué (également conseiller de Gilchrist Olympio).

S’agissant des prochaines élections législatives l’UFC ira à ce scrutin, non pas par « suivisme », mais en fonction du respect de la feuille de route de la Cédéao.

Précisons que les législatives sont prévues le 20 décembre, conformément aux recommandations des chefs d’État de la Cédéao. FIN

Edem Etonam EKUE

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