Tous les départements ministériels étaient représentés ce jeudi à un atelier sur la septième revue à m-parcours de mise en œuvre des réformes au 1er semestre de cette année, a constaté l’Agence Savoir News.
Organisée par le ministère de l’économie et des finances, cette rencontre a permis aux participants d’apporter des observations pertinentes pour améliorer la conduite du processus des réformes.
La tenue de cet atelier, s’inscrit dans la dynamique de la restitution des réunions techniques avec tous les départements ministériels, qui ont permis au comité de suivi des reformes de discuter en profondeur des réalisations, des difficultés et des approches de solutions proposées pour accélérer lesdites reformes.
Les travaux ont été ouverts par Kokou Djossou Sèmodji, ministre de la planification en présence de deux autres ministres.
Des partenaires techniques et financiers du Togo étaient aussi présents ainsi que des ambassadeurs accrédités dont Joseph Weiss, ambassadeur de l’Allemagne au Togo.
Selon Aharh Kpessou Mongo, le secrétaire permanent auprès du ministère de l’économie et des finances chargé des reformes, environ 300 réformes ont été mises sur les 500. Quelque 100 réformes sont actuellement en cours.
Ces réformes permettent de régler les difficultés, afin de propulser le Togo sur le chantier d’une croissance viable.
Pour le ministre de la planification, des succès ont été enregistrés par le Togo, depuis le début des réformes en 2006, notamment sur l’assainissement des finances publiques, la mise en place des organes de contrôle (Cour des Comptes et l’Inspection générale des finances), les réformes des marchés publics etc.
« Aujourd’hui, le gouvernement a réussi à maintenir un cadre macroéconomique stable après avoir assaini les finances publiques. Les recettes se sont accrues et les dépenses sont contenues dans les enveloppes convenues. L’inflation est estimée à 2,6% en 2013 tout comme en 2012 contre 3,6% en 2011 », a précisé M.Sèmodji.
« Malgré les performances, la croissance économique du pays, régulièrement en hausse depuis en 2007, demeure faible », a-t-il souligné.
Pour cela, des réformes courageuses doivent être identifiées et mises en œuvre au cours des prochaines années, afin de permettre à notre pays, d’atteindre des taux de croissance durables et à deux chiffres condition nécessaire pour placer le Togo définitivement sur le sentier vertueux du développement, a ajouté le ministre. FIN
Lambert ATISSO
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