Pour constater l’effectivité des actions des IMF sur le terrain/APSEF : Début lundi à Lomé d’une tournée de sensibilisation d’une délégation conduite par Mme Tomégah-Dogbé (REPORTAGE)

Une délégation conduite par Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, jeunesse et de l’emploi des jeunes, a entamé lundi à Lomé, une tournée de sensibilisation pour s’assurer du démarrage effectif des opérations d’octroi de crédits par les Institutions de Micro-Finances (IMF) dans le cadre du programme « Accès des Pauvres aux Services Financiers +APSEF+ », premier produit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) lancé depuis le 26 avril, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Faisait partie de la délégation Mme Reckya Madougou Yédo, ancienne ministre de la microfinance du Bénin.

Le FNFI a été lancé en janvier dernier à Kara (nord) par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé. Ce Fonds vise à rendre accessibles, les services financiers aux pauvres par l’intérim des banques et des micro-finances. Pour le produit APSEF, il vise à améliorer l’accès au crédit des hommes et femmes des activités génératrices de revenus.

Ce sont de prêts de petits montants (au plus 30.000 F.CFA) qui seront octroyés à des bénéficiaires à des taux très bas (5% sans caution matérielle ni de garantie) pour leur permettre d’avoir de peu de ressources dont ils ont besoin pour développer des activités génératrices de revenus. Les critères sont très simples : les bénéficiaires doivent seulement faire partie des +groupes solidaires+.

Les prêts ne sont pas faits par le FNFI, mais plutôt par l’intermédiaire des Institutions de Micro-Finances (IMF).

Selon M. Yves Gnaba, Yves Gnaba, chargé des opérations et du partenariat, cette tournée vise à s’assurer effectivement que les préalables pour assurer un bon remboursement du crédit sont en train d’être mis en place, notamment les opérations de sensibilisation, l’identification des vrais bénéficiaires, leur organisation en groupes solidaires et leur formation en éducation financière et en éducation entrepreneuriale.

« Notons que le produit APSEF est un crédit et l’octroi d’un crédit se fait suite à un certain nombre de critères. Il s’agit pour le FNFI, en collaboration avec les différents partenaires qui ont été sélectionnés, chacun dans sa zone d’intervention, de s’assurer du démarrage effectif des opérations dans les différentes localités, au profit des différents +groupes solidaires+ », a-t-il souligné.

Toutes les régions économiques du pays seront visitées dans le cadre de cette tournée.

Ce lundi, trois localités ont été visitées: Agoè Kitidjan, Lomégan et Aflao-Avénou.

A chaque étape, la délégation a sensibilisé et encouragé les différents acteurs. Des témoignages ont été également écoutés.

Dans ses interventions, la ministre du développement à la base a beaucoup insisté sur le remboursement de ces crédits.

A Agoè Kitidjan, la délégation a rencontré les membres du groupement humaniste « La Providence » et les responsables de la mutuelle d’Appui et de Soutien aux Jeunes pour le Développement (ASJD). La délégation a profité de l’occasion pour suivre une séance de sensibilisation et d’information.

Selon M. Jean-Claude Bassina, directeur de l’ASJD, la sensibilisation auprès des groupes de solidarités pour le crédit permet d’être plus proche des populations, afin de leur expliquer qu’une chose est de prendre le crédit, mais la seconde chose est de rembourser.

A Lomégan, la délégation a rencontré les bénéficiaires et les responsables de FUCEC. La tournée s’est achevée à l’Eglise Evangélique Presbytérienne d’Aflao- Avénou où la délégation a rencontré les bénéficiaires de la mutuelle Echoppe-Togo. Cette mutuelle apporte aux populations, son soutien et son savoir-faire depuis 24 ans.

Ce mardi, la tournée se poursuivit à Tsévié, localité située à environ 35 km au nord de Lomé. Mercredi, la délégation se rendra à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé). La tournée prendra fin à Cinkassé, l’extrême-nord du Togo. FIN

En Photo: Mme Tomégah Dogbé (à droite) et Mme Reckya Madougou (au milieu) lors d’une séance de sensibilisation

Ambroisine MEMEDE

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